L'an dernier (enfin, en novembre 2011) - j'ai une notion étrange du temps depuis mon retour des Caraïbes - j'ai eu le plaisir inespéré de voir Patti Smith en "concert privé" à la Fondation Cartier. C'était un évènement tellement inattendu, tellement inespéré, tellement magique car peu nombreux, nous, "public", étions très proche de la chanteuse qui s'est laissée aller à un échange naturel avec nous. Quel talent, quelle culture, quel humour, quelle énergie! Et parmi les chansons qu'elle nous a fait le plaisir d'interpréter se trouvait une chanson appelée "Beneath Closed Eyes" dont depuis plus d'un an je cherche l'enregistrement.
J'ai récemment fait la connaissance d'un "spécialiste" de la chanteuse et qui cependant n'a jamais entendu parler de ce titre... Qu'importe, le mystère persiste. Peut-être n'était-ce que l'ambiance du moment qui lui a fait interpréter cette chanson qui n'a pas été enregistrée?
Rien sur internet, bien sûr, juste un indice pictural - ce qui n'a rien d'étonnant quand on connaît le goût de la chanteuse pour l'art. Il s'agit d'un tableau d'Odilon Redon (peintre symboliste de la fin du XIXème siècle, à découvrir, mais ce sera pour plus tard) intitulé "Closed eyes" qui existe en trois versions.
Différentes mais intéressantes car que peut-il se passer sous ces "yeux fermés"? A suivre.
Quand le printemps arrive à Paris, il ne fait pas nécessairement beau et doux encore qu'en début d'après-midi j'ai pu prendre un café en terrasse avant d'aller au cinéma! Quel plaisir! Il s'agissait du film "No"du metteur en scène chilien Pablo Larrain sur un épisode peu connu chez nous de la vie politique chilienne (la défaite au référendum organisé par Pinochet en 1988 et que contre toute attente, il perdit). Mais soyons franche, j'y suis allée pour revoir Gaël Garcia Bernal (excellent) que je n'avais pas vu dans un rôle aussi puissant depuis les Carnets de voyage de 2004, film dans lequel il interprétait celui qui allait devenir le Che. Quel charisme! Bien sûr on se souvient des Amours chiennes et de Babel d'Iñárritu, de La science des rêves de Michel Gondry, mais il n'y a là rien de comparable, ce qui dans une certaine mesure, montre l'étendue de son talent.
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