mardi 31 mai 2011

Le jardin extraordinaire

Allez, une fois n'est pas coutume, je vais laisser libre cours à ma passion des fleurs. Et c'est vrai qu'en mer, que j'adore aussi, je n'en ai pas beaucoup qui s'épanouissent sous mes yeux et enchantent mon décor. J'ai bien d'autres spectacles paradisiaques ou dantesques mais les fleurs... Alors, tandis que mes amis visitaient la "chocolate factory" de Grenade (déjà vue en mars dernier), je prenais un chemin de traverse et me retrouvais dans "the orchid garden", en un mot (enfin trois), le jardin d'orchidées. Je n'en dirai pas plus, des volumes ont été écrits avec érudition sur les innombrables variétés.
Quant aux photos, modestes, elles n'ont pas besoin de commentaire.















Peu de chose, mais moi, ça me fait rêver.

vendredi 27 mai 2011

Bye bye Grenadines...

Ca y est, nous avons passé la "frontière" entre les Grenadines de St Vincent et les Grenadines de Grenade. Heureusement, les paysages, eux, n'ont pas vraiment changé. Le mouillage de Hillsborough (la capitale de Carriacou) est délicieusement calme et la plage bordée de cocotiers fait une toile de fond dont nous ne nous lassons pas.

Vues de près, les maisons du village semblent posées là pour faire joli!

Départ très tôt le lendemain et lever de soleil derrière les collines de Carriacou.

Passage devant Sandy Island, le dernier îlot corallien avant les grandes îles que sont Grenade et, plus au sud encore, Trinidad.

Mais le regret n'existe pas en bateau, on quitte un endroit pour aller vers un autre, retrouver ou découvrir d'autres lieux, d'autres gens. Chaque étape réserve ses surprises et ses découvertes. Voici déjà Grenade qui se profile au loin.

Beau temps, belle traversée, on n'en demande pas plus.

mardi 24 mai 2011

Grenadines for ever : les Tobago Cays

Nous avons fini par y arriver à ces Tobago Cays tant convoitées... Il est vrai qu'"en saison" l'encombrement provoqué par les bateaux de location est dissuasif ou que la météo rend les mouillages inconfortables, voire insupportables. Mais quand on est patient (et qu'on a la chance d'avoir le temps), le spectacle en vaut la peine.

Tout d'abord, l'arrivée sur Petit Bateau (nom du premier de ces îlots inhabités) est saisissante, sans doute à cause de la couleur et de la limpidité des eaux, aussi parce qu'on se dirige entre 2 îlots vers une sorte de "chenal" étroit dont la profondeur ne dépasse pas 4 mètres...

Le rivage est presque désert et les quelques cocotiers sont doucement agités par la brise.

Un des autres îlots (du nom de Baradal) semble plus désert encore si c'est possible. Peut-être est-il négligé à cause de son allure de gros rocher posé sur la mer? Mais la plage est belle et déserte là aussi.

Au loin, on aperçoit Petit Tabac mais il faudrait contourner la large barrière de corail de Horseshoe Reef pour y parvenir, alors on mouille devant... Dans ce coin, la navigation est délicate, mais le spectacle en vaut la peine.

Au retour vers Mayreau, en compagnie d'un ami qui connaît le coin depuis plus de dix ans, nous n'hésitons pas à emprunter la "sortie Sud" entre 2 massifs coralliens. Au loin déjà le sommet Petite Martinique et ce sont les Grenadines de Grenade, on passe une frontière.

Nous avons désiré ces Tobago Cays, nous les avons attendues, nous n'avons pas regretté.

lundi 23 mai 2011

Grenadines for ever : Mayreau

Mayreau, c'est la plus petite des Grenadines habitées (moins de 3 km2), une minuscule communauté que le tourisme ne parvient pas encore à pervertir. C'est l'antichambre des Tobago Cays, et de ce fait une étape souvent négligée, à tort, par ceux qui foncent droit au but.

Tout d'abord le mouillage de Saline Bay, à cette saison, est calme et paisible, le long d'une belle plage de sable blond.

Après avoir déposé son annexe au pied du ponton on grimpe une route très en pente qui traverse le minuscule village aux maisons (comme souvent) peintes de couleurs vives.


Et en haut de la colline apparaît la minucule église catholique du village.


C'est l'étape ultime avant la découverte à quelques encâblures des fameuses Tobago Cays.


Mais avant de reprendre la mer pour aller voir de près ces cailloux couverts de corail, de cocotiers et de sable blanc, la route redescend de l'autre côté de l'île et on découvre ce joyaux qu'est Salt Whistle Bay (quand il n'y a pas trop de catamarans de location "en saison")


Après tout ça, on a hâte d'être au lendemain pour voir de près les Tobago Cays.

dimanche 22 mai 2011

Escale technique à Union

Il faut bien avouer que, pour faire le "coup de la panne", il est des décors moins agréables. Mais en l'occurrence, il y avait bien panne de batterie moteur (plus de démarrage et plus de guindeau électrique pour remonter l'ancre). Pour un voilier, ce n'est pas un drame : une ancre ça peut se remonter à la main (mais c'est très très très lourd avec ses 20 ou 30 mètres de chaîne), et tant qu'il y a du vent et une barre à roue qui marche, ça avance. Mais enfin, on s'habitue à son petit confort et nous sommes donc redescendus à Union pour trouver une nouvelle batterie. C'était samedi, donc, arrêt forcé de 2 jours. Cependant, contre toute attente, nous avons trouvé ladite batterie à un prix raisonnable et en attendant, nous profitons du paysage.

L'Anchorage Yacht Club est bien calme à cette saison...

... le mouillage aussi, mais les couleurs sont toujours aussi sublimes.

Le petit bar est même toujours ouvert.

Lorsque le soir tombe, je ne résiste pas au lever de lune, pour changer!
Et dès mardi nous repartirons pour ... les Tobago Cays.

samedi 14 mai 2011

Back to Canouan

Nous rebroussons lentement chemin, c'est a dire que nous repassons dans les Grenadines et faisons de nouveau escale la ou (il n'y a pas d'accents sur le clavier que j'utilise aujourd'hui!) nous etions deja passes, enfin, pas toujours, nous essayons aussi des variantes en fonction de la meteo. Ceci dit, c'est un plaisir toujours renouvele, jamais vraiment le meme, il reste toujours quelquechose a decouvrir.

Par exemple Canouan dont j'avais presente le cote "pile" et le cote "face" : nous avons cette fois gravi une des collines qui surplombent le mouillage ce qui nous a permis d'avoir une vue plongeante sur celui-ci (bien agreable il faut le dire)



et sur la "cote au vent"(sauvage, belle avec sa grande barriere de corail).




La vegetation de l'ile est caracteristique d'une region seche (ca change...)




Quant a ce cabri a qui la quasi-absence de circulation permet de se promener paisiblement en ville, il est bien mignon,non?



Demain peut-etre nous repartirons plus au sud mais je ne concluerai pas sans un petit coucher de soleil...













mercredi 11 mai 2011

Mythique Moustique

Ah! Moustique... Le mouillage (Mary James est au milieu, entre un bateau bleu marine et un bateau blanc, mais chut! Nous sommes là incognito) est aussi beau depuis les hauteurs du minuscule village que vu du ras de la plage le long de laquelle il se trouve :


Et en descendant à terre, on ne peut que continuer à s'émerveiller, même si on sait bien qu'ici tout est "artificiel", calculé pour être agréable aux yeux, une sorte de Caraïbe de théâtre.
Voici donc deux des boutiques qui longent la rue principale...

... et les barques colorées des pêcheurs (il faut bien que quelqu'un aille chercher les langoustes!!)

Mais notre grande surprise, l'animal fétiche de l'île est la tortue!! Il y en a des quantités qui se baladent un peu partout. Elle sont, bien sûr, protégées et dans les jardins bien entretenus ou sur les routes ou presque personne ne circule, elles n'ont pas vraiment de prédateur. C'est un spectacle étonnant.

Escale mémorable, donc. On aurait bien envie de rester, mais la prochaine île nous attend déjà.

mardi 10 mai 2011

Grenadines for ever : Moustique (enfin!)

Il fait beau (mais oui, mais oui) et on en profite pour faire (enfin) le "détour" par Moustique. En effet, l'île n'est par sur la route directe (existe-t-il une "route directe"?) qui mène du nord au sud; souvent pour des raisons de timing ou de météo, on oublie Moustique. Mais cette année, on y va!
Qui n'a pas entendu parler de Moustique? Moi, depuis toujours, je sais que c'est là que les rock stars telles que Mick Jagger ou David Bowie se cachent de temps en temps... Alors, bien sûr, c'est un lieu différent des autres.
Et au détour d'un îlot désert, au loin, ça y est, je l'aperçois. Même de loin, je trouve déjà ça beau!


Et de plus près commencent à défiler les villas de rêve...


Mais dans laquelle se cachent-ils donc? Je ne le saurai bien sûr jamais, heureusement, cela me permet encore d'imaginer!
Allez, à titre exceptionnel je me laisse, moi, prendre en photo dans une de mes activités favorites. L'eau est claire, turquoise, je suis de entrée de plain pied dans le rêve...

Et ce coucher de soleil (aux allures modestes, certes, diront d'aucuns), qui d'autre le voit depuis sa terrasse?


lundi 9 mai 2011

Moonhole

En quittant Béquia en direction du sud, on longe une succession de rochers plus abrupts et sauvages les uns que les autres, qui mériteraient bien le nom de Land's End...

C'est ici que, dans les années 60 (ben voyons!), un architecte américain inspiré créa une sorte de communauté décidée à vivre sans électricité dans des habitations troglodytes sans vitres aux "fenêtres" pour mieux profiter de l'air du large et vivre hors du temps...


La première "maison" fut construite sous une arche de pierre naturelle connue sous le nom de Moonhole. Le maître d'oeuvre et maître à penser s'y installa jusqu'à ce qu'un énorme rocher tombe de la voûte sur son lit alors vide! Un signe du destin qui lui assura respect et autorité!!

L'ensemble à présent, comme ses propriétaires (ou plutôt membres), a vieilli... L'architecte en question n'est plus et certaines des habitations peuvent se louer... pour un arrière-goût des sixties...

samedi 7 mai 2011

Grenadines for ever : Béquia (encore...)

Le mouillage d'Admiralty Bay à Béquia, même quand on connait déjà, ça reste très joli...

Peut-être à cause de ces superbes maison créoles qui font rêver?


Le mauvais temps reste sur St Vincent et on se félicite d'être juste un peu plus bas!

Nous, on a droit à un coucher de soleil (encore un...) tout en douceur, bleu et rose.
Il fait bon dans les Grenadines...

Bequia (Le Retour)

Quitter Rodney Bay par beau temps, enfin, c'est un plaisir. Faire de nouveau escale à Marigot Bay, c'est encore mieux. L'entrée est bien cachée au milieu du rivage escarpé, mais on connaît!

Coucher de soleil très réussi, ma foi, dans ce cadre idyllique, on n'en demande pas plus.

Le lendemain matin, on repart, hélas. Réapparaissent les Pitons, on ne s'en lasse pas non plus, mais pour cette année, c'est la dernière fois.

Traversée calme, presque trop (pas assez de vent, il faut s'aider au moteur) et arrivée sur St Vincent, toujours par beau temps!

Nous atteignons Béquia après 10 heures d'une navigation fort agréable et j'ai droit à mon coucher de soleil juste avant les manoeuvres d'amarrage.