L'avantage à Paris, quand il ne fait pas beau, c'est qu'on a de quoi se distraire. Heureusement d'ailleurs, car ce printemps, aux dires de tous, et ce n'est donc pas médisance de ma part, a été bien pourri.
Et il y en a pour tous les goûts, qu'il s'agisse d'une découverte ou d'une re-découverte.
Il y a eu à Paris fin 2008, tandis que je goûtais aux charmes de la Caraïbe, une exposition au musée Maillol sur Séraphine Louis (dite de Senlis). L'ayant donc ratée à l'époque et voyant sur l'Officiel que des toiles y étaient à nouveau exposées, je me précipite. Erreur tactique si l'on peut dire : je découvre que ladite exposition ne comprend qu'une demi-douzaine de toiles présentées au 2ème étage, tout le rez-de-chaussée et le premier étage étant occupés par d'autres expos. Et il faut payer le prix fort, par de billet séparé pour l'une ou l'autre des expos. Il n'y a pas de petit profit. A l'inverse, dans la boutique, pas une monographie, pas une carte postale sur l'oeuvre de Séraphine, juste une petite affiche . Bon, tant pis.
Même s'il n'y a que peu de toiles, elles sont magnifiques : une abondance qui remplit l'espace pictural de fleurs, de feuilles, de fruits colorés, lumineux, une profusion qui fascine.
Et pour la petite histoire, un remarquable film a été fait par Martin Provost en 2008 qui retrace l'histoire peu commune de cette femme de ménage visionnaire (merveilleusement interprétée par Yolande Moreau)
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