Paris, la ville des contrastes

Oui, bien sûr, un de mes quartiers préférés dans la capitale reste le Marais. Il faut y flâner, s'y promener avec un historien (attention, pas un guide comme Woody Allen l'a fort bien démontré dans Midnight in Paris...), avec quelqu'un qui aime, qui connaît, dont la passion donnera vie aux vieilles pierres. Sinon, bien sûr, entre autres choses, vous verrez l'hôtel de Sully, par exemple, et ça se suffit à soi-même après tout.

Mais le Marais n'est pas le seul endroit à receler des merveilles architecturales et historiques. Il existe, boulevard Saint-Germain, bien loin du Quartier Latin qui a perdu son âme, la Maison de l'Amérique Latine. J'en parle parce que je la connais bien. Tout le monde ne pourra pas, certes se promener dans ses jardins, mais il y a des expositions intéressantes, un restaurant de haut de gamme qui, à la belle saison vous donnera accès aux jardins, un café modeste mais sympathique et à l'abri du trafic et des passants, et surtout un site internet où vous pourrez retrouver tout ça [www.mal217.org]

Et si j'aime Paris, c'est parce que c'est la ville des contrastes, une ville ou on ne vit pas confits dans l'histoire et dans les musées. Il a même fini par s'y développer un "art de la rue" bien connu à New York (c'est là que je l'ai découvert mais il existe depuis toujours ou presque...), celui des "murals". On est loin du tag qui délimite un territoire, il s'agit de véritables oeuvres d'art éphémères, naïves parfois, mais toujours intéressantes, le plus souvent inconnues, voire méprisées.

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Voilà, Paris c'est ça et tant d'autres choses encore.