mercredi 4 avril 2012

Derniers préparatifs

Une transat, c'est une préparation du bateau, des équipiers, et des quantités de provisions impressionnantes pour qui ne navigue jamais qu'en "double" sur des distances modestes.
Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a environ 2200 milles nautiques (plus de 4000 km) de la Guadeloupe aux Açores où le bateau fera escale avant de poursuivre vers Lisbonne (Portugal) sur encore environ 800 milles nautiques (1500 km). Il faut donc, dans un premier temps, des provisions pour 3 semaines au moins.
Tous les coffres du bateau (et ils sont nombreux) se remplissent : 120 litres d'eau minérale (qu'on se rassure, il y a aussi 20 litres de vin, 3 litres de rhum, un plateau de bière, une trentaine de sodas d'une célèbre marque américaine, une dizaine de litres de jus de fruits et même du champagne pour l'arrivée aux Açores et à Lisbonne)



En bons Français, il faut penser au pain; il y a bien la bonne vieille tradition maritime qui veut qu'on fasse sont pain mais on oublie que cela consomme beaucoup de gaz et que tout le monde n'a pas une âme de boulanger (sans compter le stockage de la farine, avec ou sans charançons...).
Nous avons donc opté pour le petit pain précuit et un petit pain par repas, par jour, par personne, cela fait 30 paquets de 4 petits pains...



Je vous épargne les photos des filets pleins de fruits et légumes frais qui ne pendent pas des arbres mais du plafond du carré, les caisses pleines de conserves en tout genre, le frigo plein de beurre, d'oeufs, de viande surgelée, fumée ou salée (il ne faut pas laisser la porte ouverte pour économiser l'énergie!!), etc...

Alors je vous montre un échantillon de la trousse de secours elle aussi bien fournie!



Mais je gardais le meilleur pour la fin : la bibliothèque de bord. Elle contient les classiques des navigateurs (Moitessier, Antoine, A. Gerbault, A. Bombard, J.F. Deniau), les classiques de la littérature maritime (Defoe, Stevenson, Melville, Conrad, Hemingway, J. London) et ceux sans lesquels on ne saurait partir (Virginia Woolf, Boris Vian, Proust, Hugo, Henry James), augmentés de quelques imprévus pour agrémenter les longues heures en mer qui ne seront pas passées à manoeuvrer, calculer, observer, cuisiner, communiquer et dormir!



Je terminerai les présentations par celle des membres de l'équipage. Et on voit à leur sourire qu'ils sont heureux de partir, confiants et décontractés.


Alors "Bon vent" comme dirait Georges Pernoud!

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