J'en rêvais depuis toujours, je l'ai fait!
Le tour du monde? Vu des ours polaires? Découvert une île déserte aux plages immaculées? Non.
J'ai enfin visité l'université de Coimbra! Il faut dire que c'est l'une des plus anciennes en exercice en Europe, voire dans le monde.... La Sorbonne, Cambridge et Harvard en un seul lieu (j'exagère à peine...) Elle fut fondée en 1290, se transporta de Coimbra à Lisbonne selon la volonté des monarques mais prit définitivement possession des lieux en 1537.
L'imposante statue du roi Joao III responsable de son transfert en témoigne.
Un des éléments les plus célèbres est la Tour de l'Horloge (XVIIIème siècle) dont la sonnerie des différentes cloches régit la vie des étudiants.
Mais bien sûr ce qui m'a le plus impressionnée, c'est la bibliothèque Joanina qui fête cette année ses 500 ans. Interdit d'y prendre des photos mais les béotiens ne s'en privent pas n'ayant de respect pour rien, surtout pas pour les livres... Cette photo n'est donc pas de moi. Si je dois un jour être prise en otage et enfermée, c'est là, bien sûr!!
Autre partie importante de cette grande cour rectangulaire, la chapelle San Miguel, couverte d'azulejos du XVII ème siècle. Là encore pas de photo mais ne manquez pas l'orgue restauré de 1732. Une pure merveille.
Reste le Palais rectoral et sa fameuse Salle des Actes. Elle a tout de même une certaine allure.
Mais une université n'en serait pas une sans ses étudiants et leurs slogans définitifs. Celui-ci me plaît bien. Les descendants de Mai 68 sont en chemin. Bonne route!
Il y a aussi de superbes massifs floraux, elle vit cette université quoi, et pas que pour les touristes (peu nombreux, ayant sans doute peur de la contagion...)
Mais Coimbra est une charmante petite ville avec son incontournable Plaza Mayor, ses cafés, ses rues piétonnes ombragées, il faut aller y passer un bon moment.
Elle a bien sûr sa cathédrale Sé Nova (1598) dont l'intérieur richement décoré montre la dévotion des populations en des temps pas si lointains...
Mais la ville et l'université surplombent le fleuve Mondego appelé par les habitants de la ville "O Rio
dos Poetas". Tout un programme : on est loin de la mer, des touristes dévastateurs, proche du savoir, de l'humilité, et d'une vie authentique, quoi de plus romantique?
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