lundi 31 janvier 2011

CinéCinéma (1)



Et quand il pleut... on va au cinéma (s'il y en a un...)! Et à Port of Spain, c'est un multiplex s'il vous plaît!

Enorme surprise : là où on ne passent que des films d'action de série Z, passe Somewhere, le dernier film de Sofia Coppola. Peut-être pas une oeuvre impérissable justifiant son Lion d'Or à Venise, mais ici, on ne fait pas la difficile...
Détail révélateur, je me retrouve SEULE à la séance de 11.30 en cette maussade matinée de samedi à Movietowne (10 salles = 10 navets, non, pardon, 9 à titre exceptionnel!)

Ce que je pense du film (un mois après tout le monde)?
Je me suis laissée porter par la lassitude du personnage de Johnny sans m'ennuyer. J'ai été un peu déçue par la BO (j'y allais en partie pour ça, comme beaucoup) sauf la superbe reprise par Roxy Music de Smoke gets in your Eyes. J'ai trouvé certaines scènes entre le père et la fille émouvantes par leur simplicité et par la qualité d'interprétation des 2 acteurs, mais en revanche la scène d'ouverture et la dernière scène sont un peu convenues et peu convaincantes (pour ne pas dire franchement faciles), quant à la double prestation des jumelles stripteaseuses, une seule aurait suffi largement (et même à Trinidad, elles ne suffiront pas à remplir la salle!)

Enfin j'ai, dans l'ensemble, passé si ce n'est un exceptionnel moment de cinéma, du moins un vrai moment de cinéma, et c'est déjà pas mal.

Pour des remarques plus documentées et des avis fort intéressants, sur ce film et bien d'autres, voir (très régulièrement)
http://www.leblogbuster.fr

vendredi 28 janvier 2011

Intempéries...






On ne peut pas se plaindre quand on sait qu'à Paris, en plus, il fait froid... Ici la température reste stable (30° la journée, 25° la nuit). Mais tout de même! Dans cette zône, c'est en principe la "saison sèche". Voir illustrations...
Tous les jours (ou presque) depuis début janvier, les matinées sont superbes, puis les nuages arrivent, la "rafale sous grain" pour reprendre l'expression consacrée, la grosse pluie tropicale et enfin l'arc-en-ciel.
Superbe spectacle de la nature, surtout lorsqu'on n'a pas d'engagement à tenir ou de planning à suivre. C'est juste que pour les autres îles, il faut encore attendre un peu!

mardi 25 janvier 2011

Nos amis les iguanes...





A priori, sur le gazon, ça ne donne pas grand chose... Sur la petite allée en ciment (qui mène à la piscine), c'est déjà mieux... Quant au face à face entre l'iguane et le chat, devinez qui est parti le premier?... C'est le chat! Et pourtant l'iguane vert (puisqu'il s'agit de lui) n'est qu'herbivore mais il a plein de petites dents (pour déchirer les végétaux) et des griffes très longues (qui lui permettent de grimper aux arbres). Sans doute le chat le sait-il...

samedi 22 janvier 2011

Après la Chine et l'Inde... le Japon!!





Et tout ça dans les Caraïbes...
Bref, s'il est vrai qu'on rencontre des navigateurs de tous les pays dans les îles, il est tout de même rare de rencontrer des Japonais, sur un bateau battant pavillon japonais, tout droit (ou presque) venus du Pays du Soleil Levant ( 本 ).
Eh bien, c'est fait! Nous avons rencontré Masami, Takafumi et Shoichi (c'est lui qui prend la photo...) qui naviguent sur bateau joliment baptisé Harmony. Nous avons sympathisé autour d'un apéritif dînatoire (avec baguettes), moment privilégié qui fut accompagné d'un coucher de soleil à la hauteur de l'évènement.

Comme on s'en doute, sur un bateau, on a le temps de lire (non je ne saute pas du coq à l'âne) et le hasard veut que j'en sois à ma "période japonaise". Quelle coïncidence! Cela me permet de citer 2 romans absolument indispensables-à-lire-d'urgence (pour le plaisir!) d'un certain Haruki Murakami, auteur contemporain japonais reconnu, qui m'ont donné envie d'aller là-bas, tout comme Rushdie m'avait donné envie d'aller à Bombay (j'y suis allée 2 fois et je ne l'ai pas regretté!). Il s'agit de La ballade de l'impossible et de Kafka sur le rivage. Vous ne devriez pas le regretter non plus!

mercredi 19 janvier 2011

On the Road Again (part II)





Et sur qui veille Hanuman, le dieu singe, du haut de ses 25 mètres? Nul ne le sait, mais dans cette région où on a fait venir des travailleurs indiens pour remplacer les esclaves noirs "libérés", il imprime au lieu une sérénité rassurante. Tout de même, on a beau savoir qu'on est à quelques milles des côtes du Venezuela, tout le charme et la puissance de l'Inde reviennent d'un coup.
Il y a à Trinidad environ 40% d'habitants d'origine indienne (d'Inde), 40% d'origine africaine et un petit 20% d'origine hispanique (et en fait peu d'européens). C'est une île très attachante, pas seulement pour son climat. C'est peut-être pour ça que nous avons toujours du mal à en partir et toujours du plaisir à y revenir.
Il y a aussi des raisons de vents et de courants contraires quand il s'agit de remonter sur Grenade mais nous y reviendrons ultérieurement.

On the Road Again (part I)





Après Kerouac, voici Canned Heat... Côté références, faut suivre... Tant pis, là n'est pas la question.
Et où croyez-vous que nous soyons arrivés au bout du chemin? En Inde? Que nenni! Nous sommes toujours à Trinidad, sur la côte ouest cette fois (et là, non il n'y a pas l'ombre d'une référence à une quelconque série Z américaine!!)
J'adore cet endroit hors du temps et des stéréotypes caribéens. J'y fait une sorte de "pélerinage" tous les ans, et crémation oblige, la visite remet bien des choses en perspective. Heureusement mon dieu préféré, Ganesh, n'est pas absent du petit sanctuaire. Il veille sur les voyageurs dit-on...
Il a de quoi faire!
Les joies de l'internet m'échappant parfois encore, c'est en 2 fois qu'il faut que je vous conte cet épisode...

mardi 18 janvier 2011

On the road...






Lorsque nous sommes en escale, nous avons souvent la curiosité de voir ce qui se passe ailleurs... plus loin... de l'autre côté... Et nous voici partis pour une visite de la "côte nord" de Trinidad : rochers escarpés, plages de sable blanc avec cocotiers et bateaux de pêche locaux pour la pointe d'exotisme, mais surtout traversée d'un petit massif montagneux couvert d'une luxuriante forêt quasi-équatoriale.

Averses éparses, sinon il n'y aurait ni cocotiers ni forêt dense, mais le soleil revient toujours vite.

Et au détour de la route, un déjeuner au Cocos Hut Restaurant dans le village de Blanchisseuse.

En quelques mots on voit les diverses influences linguistiques (espagnol, anglais, français) mais je vous épargnerai aujourd'hui le cours d'histoire.

Je vous réserve une surprise pour demain...

dimanche 16 janvier 2011

Minute culturelle


Ces deux images n'ont pour quiconque aucun rapport...
La première est ce que je contemple tous les soirs à la nuit tombée, une sorte de petit bar qui reste ouvert tard dans la nuit et dans lequel se retrouvent quelques personnes qui, vues de mon bateau, semblent un peu perdues.
Elle me fait immanquablement penser à cette toile d'Edward Hopper intitulée "Nighthawks" (1942) que j'adore et qui résume presque son oeuvre en une toile, qui en tout cas en restitue tout le caractère nostalgique voire désespéré, et que je reproduis au-dessous.

Quand je vous avais dit que ce blog parlerait de tout sauf des Caraïbes, c'était à la fois vrai et faux. Il y a, en voyage, des "instantanés" qui vous ramène à votre bagage, celui qui, où que vous soyez, vous suit...
Là, je parle de peinture, mais je vais aussi parler de livres (le mot littérature fait peur) mais pas de cinéma (ici il n'y a rien à voir et j'ai des amis qui font ça bien mieux que moi. Quant à la musique, qui comme on le sait est aussi une de mes grandes passions, je ne peux pas la faire paraître sur ce blog... Dommage!!

vendredi 14 janvier 2011

Sunsets




Je vous les avais épargnés jusqu'à présent mais je ne résisterai pas plus longtemps : un des atouts majeurs des îles caraïbes, ce sont leurs couchers de soleil... Je ne vous les décrirai pas, je ne vous ferai pas l'article, les images parlent d'elles-mêmes.
J'en ai déjà une petite collection mais bien sûr cela va aller en empirant... Plus on avance dans la saison, plus ils sont spectaculaires. Et certains endroits, mouillages ou terrasses de bars (comme par hasard, elles donnent toujours sur la plage ou dominent la mer), sont plus propices que d'autres encore. Enfin, quelles que soient les bonnes ou mauvaises raisons, je ne résiste pas aux couchers de soleil, vous vous en lasserez certainement avant moi!
Ils sont tous plus sublimes les uns que les autres et je sors toujours mon appareil photo, juste pour partager.

jeudi 13 janvier 2011

Cadeau de bonne année...




On pourrait croire que dans une marina, fût-elle à Trinidad, il ne se passe pas grand chose... Piscine, barbecue, bricolage, etc...
Erreur!! Nous sommes ici (comme au Brésil, assez proche d'ailleurs) au pays du carnaval. On en parle toute l'année, on le prépare fébrilement des mois durant, et on commence à en approcher sérieusement. Il faut mettre l'eau à la bouche du client, ce dernier étant le brave lecteur des quotidiens (il y en a tout de même 3 ou 4 ici, pas des lecteurs, des quotidiens!)
Or donc, voici quelques jours est arrivée une petite équipe de 2 photographes, une maquilleuse et... 3 mannequins! Mais oui, mais oui, ça n'arrive pas que dans les magazines. Et en plus ils nous ont demandé de venir faire des photos sur le bateau... Pas pratique avec le costume... Enfin, ça a été le petit cadeau de bonne année du capitaine (qui n'a bien sûr pas refusé).

mardi 11 janvier 2011

Nouvel An





Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos îles...
Mes repères spacio-temporels sont très fluctuants (normal sur un bateau!)
Bref, nous étions (et sommes encore) à Trinidad pour le nouvel an - ambiance festive chez les plaisanciers, barbecue autour de la piscine, champagne brésilien, ''chocolate cake" britannique et "feu d'artifice" danois. L'année commence sous les meilleurs auspices.
La météo est un peu moins favorable (temps un peu instable, vents contraires assez forts...) Nous ne sommes pressés ni les uns ni les autres et allons encore en profiter un peu avant de repartir vers le large.

lundi 10 janvier 2011

Macau, "l'enfer du jeu"...



Nous n'avons bien sûr pas pu résister à l'appel de Macau qu'on a qualifié durant notre jeunesse d'"enfer du jeu"- un mélange de La Vegas et de Disneyland mais au détour du chemin, de superbes vestiges de l'ancienne colonie portugaise., le tout à 1 heure de ferry express de Hong Kong, c'est incontournable.
C'est donc la tête pleine d'un kaléidoscope d'images d'enfance, de visions d'avenir et d'espaces de découverte que nous sommes revenus pour mieux repartir sous les Tropiques.
C'est vrai qu'il faisait plus beau à Hong Kong qu'à Paris en novembre (18°-24°) mais qu'il fait encore bien meilleur dans les Caraïbes où la température ne descend pas en dessous de 23° la nuit.
Nous allons bientôt y revenir...

Retour sur image...






Oui, je sais, Hong Kong n'est pas dans les Caraïbes, merci!
Mais pour nous tout est allé si vite à la fin de notre séjour parisien que notre semaine à Hong Kong a presque fait partie de notre ballade d'île en île...

Et puis Hong Kong est une île où il n'y a pas que des buildings, il y a la mer, des bateaux, la plage et une vraie culture chinoise qui apparaît à chaque coin de rue ou de cap... On a a-do-ré! Pas assez de place pour tout montrer mais voici un échantillon : un "skyline" digne de Manhattan (de jour ou de nuit), de jolies plages facilement accessibles, des rues animées loin des centres commerciaux et une certaine spiritualité qui détend.

Voilà, c'était un coup de coeur. Il y en aura beaucoup d'autres.

vendredi 7 janvier 2011

Décembre 2010




Nous voici repartis pour une quatrième saison en Caraïbe!

Le départ de Paris fut épique : chute de neige (les premières, début décembre), arrivée à l'aéroport avec 4 heures d'avances (heureusement car bien que notre vol Paris-Londres ait été annulé nous avons pu embarquer sur le précédent), à Londres pas de problème de transfert d'aéroport, nuit dans un agréable bed and breakfast, avec effectivement full English breakfast le lendemain matin, même à 6 h 45, et seulement 2 heures de retard au départ vers Port of Spain, mais avec l'annulation de l'escale à Ste Lucie, nous sommes arrivés à l'heure à Trinidad. Prouesse technique en ces périodes agitées et confuses, dont nous remercions British Airways.

Un peu de travail sur le bateau, remise à l'eau et retour à la marina de Crews Inn (Chaguaramas) où rien n'a changé, pour notre plus grand plaisir. Nous y retrouvons même plusieurs amis. C'est facile de se réacclimater!