C'est vrai, j'ai déjà tout dit sur cette chape de plomb climatique qui nous est tombée dessus voici déjà quelques semaines et qui malheureusement ne se dissipera qu'au printemps... Mais j'ai aussi décidé de témoigner de ce qui était spectaculaire, sympa, voire important car n'existant pas ailleurs que dans cette ville.
Je commence aujourd'hui par le jardin des Tuileries. Par beau temps, c'est très agréable, là c'est moins gai mais bon...
Je ne peux pas dire que la "grande roue" installée au bout du jardin face à l'obélisque de la Place de la Concorde soit une grande réussite esthétique, mais les touristes semblent l'apprécier. Et puis nos amis anglais ont bien fait la même chose (ou presque...) de l'autre côté de la Manche, alors...
Parmi les réussites, ce mur végétal rue de la Verrerie (je crois), sans vouloir faire de publicité à qui que ce soit...
Hélas, à cette saison, on ne passe pas son temps le nez en l'air, mais bien plutôt dans les couloirs du métro et, bien entendu, le gigantesque tapis roulant du métro Châtelet n'est pas le moindre lieu de passage. Bien sûr, à côté de ceux de Hong Kong, c'est de la plaisanterie, mais nous ne jouons pas dans la même cour.
Alors ce qu'on passe son temps à faire, c'est aller boire un verre ou déjeuner avec des amis. Je recommande au passage deux adresses : le Sympathique, boulevard Saint Marcel (il porte bien son nom!)
et The Studio, rue du temple, plus "branché" : autre quartier, autre ambiance, l'idéal étant de pouvoir profiter de la cour par un bel après-midi d'été, mais ne rêvons pas...
Toutes ces photos sont d'une extrême médiocrité mais à moins d'être professionnelle, ce qui n'est pas mon cas, il n'est pas facile d'"immortaliser" les évènements rares auxquels on a eu la chance d'assister. Alors on se sert de son téléphone, et là...
Voici donc un des premiers évènements récents que j'aurais voulu immortaliser : le concert donné par Patrick Wolf en acoustique à Paris la semaine dernière : quel artiste merveilleux jouant du piano, de la harpe, du ukulele (entre autres instruments lui permettant de mettre en valeur ses qualités de chanteur-compositeur) et il n'a que 29 ans. Mais aux âmes bien nées, etc., etc.
Je garde bien sûr le meilleur pour la fin : la brillante soutenance de thèse d'un de mes anciens élèves. Quelle aisance, tant en anglais qu'en français face à un jury exigeant. La relève est assurée, je vais bientôt pouvoir retourner faire du bateau dans les Caraïbes!! Ou du traîneau en Finlande, nous hésitons encore un peu...
Bravo, cher collègue, j'ai été bluffée. Sans doute parce que je n'y connais rien en info, mais quand même!
Et je crois que c'est bien cet éclectisme qui fait de Paris, même quand le temps est gris et le moral en berne, un lieu où on peut finalement se sentir bien.
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