Dernière étape de notre périple dans les îles du Cap Vert, Sao Vicente est, avec Santiago, une île très active et "très" peuplée. C'est une des plus arides du Cap Vert, changement radical après Santiago, Santo Antao et même Fogo.
Nous quittons l'étonnante Santo Antao par le même moyen de transport qu'à l'aller (et le seul!) : le ferry. Une heure de traversée, un plaisir pour nous, moins pour nombre de Capverdien qui, quoiqu'insulaires, n'ont pas le pied marin...
Première étape, rejoindre notre hôtel calme (nous sommes les seuls clients), confortable (5 étoiles capverdiennes) et très coloré.
Une superbe piscine nous attend (et ce ne sont pas nos voisins de chambre qui vont nous importuner!) Une piscine pour soi tout seul, c'est toujours agréable...
Le summum, c'est le restaurant gastronomique. Nous n'y dînerons qu'une fois car le Chef part en vacances le lendemain de notre arrivée et nous n'y prendrons que nos petits déjeuners, somptueux au demeurant. C'est, paraît-il, le lieu de villégiature du président de la république capverdienne lorsqu'il vient à Sao Vicente. Quand même!
Mais nous ne sommes pas là pour nous prélasser au bord d'une piscine ou évaluer les qualités de la cuisine capverdienne seulement. Nous partons donc à la découverte de la capitale, Mindelo, surnommée "la petite Rio". Disons tout de suite qu'en dehors de la langue que les deux villes ont en commun, Mindelo a des airs de province que Rio lui envierait peut-être...
Le Palais du Gouverneur (où personne ne séjourne) a des allures de décor d'opérette...
Le marché, pour exotique qu'il soit, n'en est pas moins très ordonné...
L'hôtel de ville est tout aussi pimpant que le Palais du Gouverneur...
Et, comble du kitsch, une "Tour de Belem", vaguement copiée sur celle de Lisbonne, y accueille le touriste... Alors que faisons-nous à Mindelo?
La marina est la meilleure du Cap Vert, elle y accueille les candidats à la traversée pour les Antilles, c'est la dernière étape avant le grand saut! On y rencontre des marins qui rêvent du grand départ et parfois, des navigateurs de retour qui leur donnent quelques conseils... Et en plus, il y a de la place, beaucoup de place! Inutile de dire que nous avons déjà pris des tas de renseignements sur les anneaux d'amarrage avec l'espoir, qui sait, d'y revenir... en bateau.
Mais c'est la fin des vacances, la fin de l'été et la fin de ce blog qui réapparaîtra peut-être un jour, sous un autre nom.