vendredi 22 février 2013

Dali au Centre Pompidou

Comme tout Parisien (que dis-je Français voire étranger, vînt-il de loin) qui se respecte, capable de lire  (affiches, encarts publicitaires, journaux), je n'ai pas échappé à cette exposition.
Soyons clair : j'adore Dali mais j'ai horreur de la foule et plus encore de ces passages imposés du type Hopper (que j'aime peut-être plus encore pourtant mais pour d'autres raisons) qu'on nous impose pour tenter de faire croire dans les dîners à un semblant de culture. 
Bref, je me suis laissée entraîner et j'ai bien sûr trouvé des choses intéressantes. Les photos ne sont pas de moi (il y avait trop de monde devant chaque oeuvre) et tous les tableaux que je présente n'y étaient pas. Il s'agit là d'un modeste florilège infiniment subjectif.

Etaient présentées quelques oeuvres figuratives presque "classiques" de ses débuts (années 20), quelques vues de Cadaques, bien entendu, datant de sa découverte, en tant qu'étudiant, de l'impressionnisme




et certains de ses essais au cubisme, datant sensiblement de la même période.




Mais comme tous, j'attendais ses oeuvres surréalistes, des moins connues


Paysage avec jeune fille sautant à la corde (1936), une sorte de gigantesque tryptique

Oeuf sur le plat (sans le plat) , 1932

aux oeuvres les plus attendues et les plus connues  


Enfant géopilitique observant la naissance de l'homme nouveau (1943)

La persistance de la mémoire (1931)
Et parmi les innombrables citations du peintre, celle-ci, superbe :
« Je veux bien renoncer aux béatitudes éternelles pourvu que dans l’éternité, je me souvienne de tout. »

Dali a toujours été le maître incontesté de la représentation picturale du rêve (ou du cauchemar, c'est selon) et voici encore deux oeuvres qui, si elles n'étaient pas exposées, font partie de mon choix :


Le rêve (1931)

Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade (1944)

Tout a été dit sur Dali (souvent par lui-même). Le personnage peut, à juste titre, avoir agacé certains mais il avait du talent. Je lui laisse le soin de conclure :


«Dormir est une façon de mourir ou tout au moins de mourir à la réalité, mieux encore, c'est la mort de la réalité.»

«Les sanglantes osmoses du rêve et de l'amour occupent entièrement la vie de l'homme.»

L'exposition ferme le 25 mars. Il est indispensable de prendre son billet d'avance sur internet si on ne veut pas rester 3 heures sur le parvis à faire la queue...




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