Pourquoi aller à Londres en Eurostar ou en avion quand on peut prendre la mer pendant 1h30 et voir peu à peu le ciel se dégager (mais oui, il fait souvent meilleur sur la côte sud de l'Angleterre!) au-dessus des mythiques "cliffs of Dover"? Rien ne me fera renoncer à ce plaisir.
Et il ne fait pas beau qu'à Douvres : arrivée à Londres, South Ealing, le soleil me suit et rend ce quartier périphérique charmant. Cela faisait un moment que je n'étais pas revenue et le charme agit toujours, bien sûr...
Mais je ne suis pas à Londres pour faire du tourisme, je viens découvrir l'exposition "David Bowie Is" au Victoria & Albert Museum, bâtiment classique s'il en est pour évoquer un personnage qui lui ne l'est pas et qui depuis près d'un demi-siècle influence la culture de l'image qui à présent nous domine et une culture musicale qui nous entoure parfois de son indigence. Avec David Bowie, c'est loin d'être le cas et les innombrables documents réunis en attestent.
Mais c'est avant tout une immersion auditive et visuelle dans le monde fascinant de l'artiste. En dépit du nombre de visiteurs, chacun étant muni de son casque audio synchronisé avec les objets exposés dans les différentes salles se retrouve dans la seule compagnie de Bowie. Quel plaisir!
Photos, manuscripts, objets personnels, costumes de scène, tout est intéressant et lorsqu'on arrive dans la grande salle aux trois écrans géants où sont projeté des extraits de concerts, on est aimanté et il est très difficile de quitter ce monde qu'on connaissait bien sûr, mais qui finalement est plus riche et plus fort encore qu'on le pensait. C'est à regret qu'on quitte les lieux en laissant, le cas échéant, un petit mot sur un des livres d'or qui sont régulièrement remis à David lui-même...
Heureusement, à la belle saison, le "Garden Café" est ouvert et il est bien agréable de continuer à laisser le charme agir devant un verre ou un déjeuner léger.
Je le dis à regret, l'expo à Londres ferme le 11 août et il faut impérativement réserver son billet à l'avance. Sinon, il paraît qu'il faudra attendre 2015 pour la (re)voir à Paris.
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