dimanche 25 août 2013

Ron Mueck à la Fondation Cartier

S'il est un endroit agréable et intéressant dans Paris, c'est bien la Fondation Cartier! De David Lynch à Patti Smith, nombreux sont les artistes à y avoir exposé.
Depuis quelques mois, Ron Mueck, sculpteur hyperréaliste australien, y rencontre un succès "grand public" inattendu. Les files d'attente s'allongent quel que soit le jour de la semaine, vacances ou pas.
Je ne connaissais personnellement qu'une oeuvre de Mueck, "le gros homme", assez dérangeante, j'ai donc profité d'une accalmie dans la ferveur populaire pour aller en voir plus.







Contre mon gré, sans m'arrêter pour profiter du soleil et du jardin, je suis entrée de plain pied dans le monde de Mueck...
Et tout d'abord, ce couple de personnes âgées ("Couple under an umbrella") saisit par sa taille (bien plus grande que nature) et son réalisme (chaque détail y apparaît). Peut-être émane-t-il d'eux une certaine tendresse...




Leur fait écho plus loin ce jeune couple ("Young Couple"), cette fois en taille réduite. Leur complicité résistera-t-elle au temps qui passe? Au visiteur d'en décider...




Peu à peu l'art de Mueck se découvre, en particulier avec ce visage ("Mask II") dont en passant derrière on découvre qu'il s'agit véritablement d'un fin masque et non d'un homme endormi et paisible.




Une des oeuvres qui m'a le plus impressionnée est celle intitulée "Man in a Boat" : est-ce la nudité de l'homme, sa solitude ou son regard inquiet qui retiennent l'attention? Connaissant l'immensité de l'océan qui l'entoure et que j'imagine, l'histoire que je me raconte n'a peut-être rien à voir avec celle que mes voisins imaginent (à ceci près qu'ils n'imaginent peut-être rien et se contentent d'admirer la "perfection technique"...)







Bon, après une telle exposition, il est temps de se mettre à l'ombre et à l'écart des foules pour bavarder avec une amie sur une de ces petites terrasses parisiennes méconnues mais si agréables. Non, non, je n'en donnerai pas l'adresse. Les plus hardis (ou les connaisseurs) peuvent tenter un nom de lieu. Mais pourquoi ne pas garder un peu de mystère à cet endroit charmant?


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