mercredi 24 octobre 2012

Paris en automne

Bien que parisienne depuis toujours (quoique ces derniers temps par intermittence), je continue à m'émerveiller et à vouloir partager ces petits bijoux qui font de Paris une ville à la fois très (trop) connue et pleine de surprises.

Tous d'abord ces passages couverts, assez nombreux, mais dont j'ai découvert un spécimen caractéristique il y a quelques jours : la galerie Vero-Dodat (1er arrondissement)










L'histoire en est, je trouve, cocasse : elle date, dit-on, de l'époque des opérations immobilières spéculatives de la Restauration (eh oui, nous n'avons rien inventé...). En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier ce passage entre le Palais-Royal et les Halles.

Mais, en flânant, surtout par beau temps, on passe facilement d'un quartier à l'autre. Il y a, côté Halles, de charmantes impasses que les touristes ignorent.




Côté Louvre, bien sûr, il n'en est pas de même. La foule ne retire heureusement aucune beauté au lieu.




Quant à cette pyramide tant décriée, non seulement elle fait partie du paysage, mais elle est à présent une réussite reconnue.




A l'endroit, à l'envers, extérieure, intérieure, c'est beau.




Autre quartier, autre surprise : l'église Saint Laurent, à côté de la gare de l'Est. Je ne l'avais jamais remarquée et pourtant je vois son clocher depuis chez moi...
La première église fut construite sur l'axe nord-sud de Paris qui relie Senlis et Orléans tracé par les Romains au cours du 1er siècle avant J.-C. L'église actuelle, pour remarquable qu'elle soit, date du début du XVème siècle. Il est intéressant de savoir que Victor Schoelcher (1804-1893), champion de l'abolitionnisme, y fut baptisé en 1804.




Et nous revenons peu à peu vers mon quartier dont je ne me lasse pas : le bassin de la Villette, sur le bord duquel se trouvent les célèbres cinéma MK2 Quai de Seine et Quai de Loire, ainsi que de nombreuses terrasses de café assaillies par les doux après-midi que nous venons de connaître.




L'écluse donne un air de campagne au lieu, c'est un délice.




Et je ne vous épargnerai pas ce coucher de soleil : j'ai quitté mon bateau et la Caraïbe, mais la vue que j'y ai gagnée vaut presque le changement de vie; qui peut résister à ça, le spectacle fût-il parisien.



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