Nous n'avons pas seulement traversé l'Espagne "pour le plaisir" (encore que le plaisir ait été au rendez-vous), non, nous partions pour Lisbonne.
Notre cher bateau s'y repose de sa traversée atlantique en attendant de nouvelles navigations mais une petite visite pour voir si tout va bien, ça ne peut pas faire de mal.
Pour ce faire, j'ai loué un studio à la fois proche du chantier naval où il se trouve (il y en a tout au long du Tage) et proche du centre historique. A vrai dire nous sommes entre la Tour de Bélem et le Pont du 25 avril. Bien sûr, j'ai voulu "A Room with a View" et j'ai trouvé!
C'est aussi beau de jour que de nuit, avec, pour les connaisseurs, un petit côté Golden Gate!
La rue dans laquelle se trouve ce délicieux petit immeuble descend en pente raide vers le Tage, comme beaucoup de rues de cette ville bâtie, comme Rome, sur 7 collines.
Et bien sûr, l'une des activités favorites des habitants (et des touristes) est d'aller boire un verre, déjeuner ou dîner dans l'un des innombrables café-restaurants qui ont une terrasse (abritée du soleil) face au fleuve. La mer est toute proche, il souffle déjà une sorte de vent du large...
Mais pas question de manger au restaurant tous les jours, cela perd de son charme. Et puis ma mini-terrasse vaut bien la leur.
Alors à nous les spécialités locales!!! La charcuterie et le fromage, bien sûr, et je peux dire qu'après les Antilles (pour la plupart ex-britanniques), c'est un vrai bonheur. Ce n'est pas que cela manque à Paris mais depuis le mois d'avril, rares ont été les jours où j'ai pu me balader sans manteau, sans parapluie, en traînassant pour regarder les vitrines...
Je passe (juste question illustration) sur le Porto et les vins blancs ou rouge, sur les fruits qui souvent chez nous n'ont pas grand goût : grand choix et belle qualité, c'est un régal.
J'en arrive à une des spécialités les plus renommées de Lisbonne : les "pastéis de nata". Ce sont des petits flancs lovés dans une pâte feuilletée croustillante et légère. Un délice!
Bon, tout ça donne faim. Il ne restera plus ensuite qu'à courir le long du Tage (on comprend pourquoi les Lisboètes sont si nombreux à le faire, ce n'est pas un phénomène de mode, c'est une nécessité) mais ne l'oublions pas, il fait beau!!
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