Premier passage obligé (et choisi, naturellement) : le musée du Prado. Il eut été ridicule d'essayer de tout voir et plus encore de tenter une initiation raisonnée à la peinture espagnole que je connais mal. Alors j'ai fait des choix cruels, mais découvert des chefs d'oeuvres que je n'avais vus qu'au travers de media et bien sûr le quasi-contact avec l'oeuvre est fabuleux : nombre de toiles du Greco, 6 de Claude Lorrain, une merveille, 2 d'Hubert Robert et non des moindres, des Brueghel (dont un remarquable "Triomphe de la Mort"), quelques Anglais du Siècle d'Or, etc... C'est bien subjectif et éclectique comme choix, mais, et de loin, préférable pour ce qui me concerne à une visite systématique et laborieuse.
Mon attention, côté architectural, a été bien autant attirée par le Ritz : belle allure, grande classe, un autre monde...
Mais nous voici arrivés au coeur de la vraie ville et de la vraie vie : la plaza Mayor, ses arcades, ses cafés, le coeur de la ville.
Deux rues plus loin, le fameux marché San Miguel datant de 1916, le petit cousin de notre Pavillon Baltard. Celui-ci n'a plus rien à voir non plus avec le marché couvert d'antan : c'est le paradis des gastronomes, un espace "glamoureux", un point de rencontre pour les gourmets, le lieux idéal pour manger quelques tapas et bien plus, le cas échéant.
Et les surprises nous attendent à chaque coin de rue (piétonne, quel bonheur!), tel ce superbe lézard fait de CDs. Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé.
Comme toujours, il faut flâner, ne pas hésiter à quitter ses pieds des yeux (la ville semble très propre!) pour voir ce qui se passe autour. Comme ces autocars de touristes aperçus au pied de certains monuments me font pitié...
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