mercredi 30 mars 2011

Rodney Bay marina

Pour pouvoir partir à la (re)découverte de Sainte Lucie, il nous faut d'abord trouver un endroit sûr pour laisser le bateau et Rodney Bay marina, au nord de l'île présente de nombreux avantages. Proche de la capitale, Castries, et reliée à elle par un système de "taxi collectif" au tarif imbattable de 2,50 EC$ (70 centimes d'euro) par trajet, par personne, avec arrêt à la demande, ainsi qu'à tout le reste de l'île par ce même moyen de transport économique et pratique.

Ajoutons un vaste plan d'eau vaste, bien organisé et bien protégé, où les manoeuvres sont faciles, dans un décor à la végétation tropicale bienvenue,

des cafés et restaurants aux terrasses sympathiques,

une piscine, certes modeste, mais bien agréable quand on ne peut pas se baigner en mer,

et un arrière-goût de Pirates des Caraïbes (malheureusement sans Jack Sparrow...)

Quant à ce Nième coucher de soleil, il est pris du bateau, lorsque dans le cockpit, c'est l'heure de boire un verre, de revenir sur les rencontres et découvertes de la journée, et de faire des projets pour le lendemain - un moment privilégié dans un décor qui s'y prête. Tchin!Tchin!

Alors Rodney Bay marina, on va y rester un petit moment et en profiter!

vendredi 25 mars 2011

Escale à Marigot Bay (Sainte Lucie)

Première nuit à Sainte Lucie : après une traversée un peu agitée, nous voulions du repos, du calme, une sorte de sérénité retrouvée. Eh bien, c'est Marigot Bay qui nous l'a apportée. Nous sommes arrivés à la nuit tombante, guidés par un "boat boy" qui nous avait hélés lors de notre approche, et, à vrai dire, nous n'avons pas vu grand chose... Mais au petit matin, quel plaisir! La mangrove, l'eau plate comme un miroir, les voisins encore endormis, pas un bruit, on se serait cru sur un grand fleuve en Amazonie...

Le petit café-restaurant situé derrière nous portait le nom évocateur de Rainforest Hideaway et faisait penser à l'Amazon Lodge sur le lac Juma au Brésil...

Et Mary James était majestueusement posée dans ce décor de cinéma...

Bien sûr, ce n'était qu'une facette de l'endroit, celle que nous voulions voir.
Un peu plus loin se trouvait la langue de sable (avec cocotiers) qui se trouve sur toutes les cartes postales...

Et plus loin encore, les aménagements nautiques et immobiliers permettant à nos gros camarades de jeu de se sentir en sécurité. Ah, tiens, celui-ci a même un hélicoptère à bord! Ca évite les problèmes de circulation pour rejoindre l'aéroport...

Nous sommes repartis de notre côté, à la voile, tout simplement, pour rejoindre la marina située au nord de l'île.
Sainte Lucie a tout de même bien changé depuis 1982, date à laquelle nous avions découvert ce qui était encore un "petit paradis". Il va falloir pousser l'exploration vers l'intérieur du pays. Le changement risque d'être moins flagrant.

mardi 22 mars 2011

Traversée Bequia - Sainte Lucie

Départ au petit matin de Bequia ce qui me donne l'occasion de voir un coucher de lune...

... et un lever de soleil, pour changer!

Tandis que nous longeons l'île de Saint Vincent, la mer est calme, un vrai miroir! J'en profite, bien sûr pour faire une photo quasi-surréaliste!

L'île de Saint Vincent, comme la plupart des îles des Caraïbes est d'origine volcanique ce qui explique ses rives escarpées et sa végétation luxuriante.

Mais dès le "canal de Saint Vincent" (passage entre Saint Vincent et Sainte Lucie) atteint, la configuration de la mer change, nous nous retrouvons avec vent, houle et courant contraires...
Il faudra attendre l'arrivée sur Sainte Lucie et ses fameux 2 "pitons" reconnaissables à des milles de distance pour reprendre l'appareil photo.


Contents d'être de l'autre côté du "canal" et de ses eaux agitées. D'autres paysages nous attendent, une autre île, une autre ambiance... c'est ça la navigation d'île en île, en peu de temps (une dizaine d'heures) on passe d'un pays indépendant à un autre et tout change.

vendredi 18 mars 2011

Ballade à Kingstown

Quand on reste un peu à Bequia, un des plaisirs offerts c'est de prendre un petit ferry (une heure de traversée) et d'aller faire un tour à Kingstown, capitale de SaintVincent (pour mémoire, ne pas confondre avec Kingston, capitale de la Jamaïque)

Mais pourquoi ne pas aller à Kingstown avec son bateau? L'île de Saint Vincent et sa capitale n'ont pas bonne réputation... C'est une île pauvre mais digne, industrieuse (à l'échelle caribéenne) et authentique : les échoppes pour touristes n'y fleurissent pas comme dans les Grenadines. Et bien sûr, on y est fort bien reçu, alors on fait toujours ce petit détour.

La place principale est encore endormie mais il est "tôt", 10 heures du matin...

L'Anglais y a laissé son empreinte sous forme d'églises, de bâtiments administratifs, etc...

Les vendeurs de rues s'installent (le parapluie sert aussi d'ombrelle!)

Les arcades (plus modestes que celles de la rue de Rivoli) abritent magasins et petits restaurants, c'est un plaisir d'y flâner.

Alors, par hasard le vent vous porte jusque là, n'écoutez pas les mauvaises langues, allez vous balader à Kingstown, vous ne le regretterez pas!

jeudi 17 mars 2011

Bequia

Bequia, quand on arrive, on a beau être prévenu, on a beau être déjà venu, on ne peut que s'émerveiller devant ces couleurs sublimes...

Les cocotiers ne gâtent pas le paysage...

Et on a envie de rester longtemps, longtemps...

Même les "boat-boys", qui aident les bateaux à s'amarrer sur des bouées moyennant une contribution financière raisonnable, ont parfois des embarcations aux couleurs surprenantes...
On aurait aimé que la barque soit rose avec des étoiles vertes comme la voiture de Belmondo dans "L'homme de Rio", mais il y a un bel effort, le rose et le vert sont là!


Quant au coucher de soleil, il prend, lui aussi des couleurs un peu inhabituelles...


mardi 15 mars 2011

Canouan, côté face

Bien sûr, je gardais le meilleur pour la fin!
Au fond de l'agréable baie calme aux eaux turquoises se trouve un très joli hôtel discrètement caché dans les cocotiers au bord d'une plage de sable blanc à laquelle on a libre accès (ainsi qu'au bar...). Et bien sûr, ça, on aime aussi!






Oups! Encore un coucher de soleil... Mais je l'ai dit, j'ai du mal à résister à ce spectacle magnifique.

Canouan, côté pile

C'est une des Grenadines, sans doute la moins prisée des plaisanciers qui, parfois, il faut le dire, manquent un peu d'imagination.
Et pourtant, Canouan a de multiples visages, dont certains inattendus. Je ne parle pas des hôtels, du golf et du petit aérodrome dont la piste est prise sur la mer : ils n'intéressent que les touristes qui ne verront rien d'autre de l'île. Je me contente de présenter la baie de Charlestown au sud de l'île, une grande baie où on mouille facilement (et gratuitement) et qui permet la découverte de Canouan sous un jour peu connu :

la rue principale du village de Charlestown est calme

quelques jolies maisons sont calées entre mer et village

la végétation est presque méditerranéenne

le "supermarché" local est sans fioritures

et quand arrive un container, il faut un bulldozer pour le pousser et lui permettre de gravir les côtes car le camion tracteur n'y suffit pas!

dimanche 13 mars 2011

Une nuit à Petit Saint Vincent...

Nous avons passé une délicieuse soirée et nuit à Petit Saint Vincent : quelques bateaux à l'ancre, juste assez pour ne pas risquer la crise d'anxiété.


Coucher de soleil (sur Petite Martinique)


Le lendemain matin le vent s'est levé avant nous, le ciel est certes dégagé mais la mer s'agite de vaguelettes…


Notre voisin anglais ne craint pas les petites vagues, lui!


De Mayreau, l'île voisine, nous ne verrons cette fois la superbe Salt Whistle Bay qu'au passage. Tout mouillage pour la nuit y serait bien inconfortable.



PS Avez-vous remarqué avec quelle dextérité je semble maintenant en mesure de sous-titrer mes photos? Quelle merveille! J'en suis ébahie. Un rien m'émeut...

Les Grenadines (pour de bon)

Après un "retour-éclair" à Grenade, nous voici repartis vers ces Grenadines qui font rêver beaucoup, nous les pemiers! D'abord, il en reste toujours qu'on ne connaît pas encore, ensuite, le jeu consiste à essayer d'être là où les autres ne sont pas… En effet, les Grenadines sont loin d'être des îles désertes ou même semi-désertes, dernier refuge pour milliardaire en quête de solitude, enfin, de solitude entre milliardaires. Non, non, non! Se déversent là quantité de bateaux-charters pleins ras la coque (et comme ce sont des catamarans, ils en ont 2!), et, pire encore, de temps à autre, une partie des 3000 passagers de ce qu'on appelle un bateau de croisière!! Aïe!! La plage de sable blanc se transforme en quai du métro à l'heure de pointe…


Mais cela ne dure pas et, avec l'expérience, nous commençons à nous en sortir fort bien et à découvrir les "vraies" Grenadines. Et pour ceux qui auraient de bons yeux voici une carte de ce chapelet d'îles, d'îlot et d'ilets, en attendant de nouvelles images.

dimanche 6 mars 2011

Kelly and the chocolate factory (2)






C'est alors que commence l'"histoire" du chocolat : les fèves extraites des cosses sont collectées, stockées pendant 8 jours dans des bacs pour fermenter, prendre arôme et couleur, tout en étant retournées tous les jours (et tout ceci se fait encore à la main), avant d'être séchées au soleil et enfin envoyées à la fameuse chocolaterie que je ne visiterai pas…

Seule la dégustation des diverses productions nous sera accordée, ainsi, bien sûr, que l'accès au magasin de vente des "produits finis", mais les gourmands se sont régalés et je ne reviendrai pas à Paris les mains vides. Qu'on se le dise!

Kelly and the chocolate factory (1)






Permettez-moi de vous présenter Kelly (Willy Wonka n'était pas de service ce jour-là…) qui nous a fait visiter non pas l'usine de fabrication du chocolat (ceci reste "secret") mais la plantation Belmont située au nord de l'île de Grenade. Il n'en reste que des ruines ainsi que la cloche qui servait à rassembler les esclaves pour leur distribuer les tâches et Kelly, qui n'est pas rancunier, pose volontiers devant cette dernière, vieille de près de 300 ans.

Dans le petit musée reconstitué se trouvent les vestiges de ce que la plantation avait été… La "maison de maître" avait un mobilier de bon aloi dont Kelly se fait un plaisir de raconter l'histoire mais il sait aussi que ce qui nous intéresse c'est de découvrir d'où vient ce chocolat que certains aiment passionnément…

Première découverte, le chocolat pousse dans les arbres!!! Enfin, de ces arbres pendent d'énormes "gousses" qui de vertes deviendront rouges et livreront les précieuses fèves…