jeudi 27 septembre 2012

Parc des Nations : Lisbonne, expo 1998

L'Exposition Universelle, pour moi, c'était cet évènement à Paris en 1889 qui nous avait laissé la Tour Eiffel! Je me souvenais aussi vaguement de l'Atomium à Bruxelles en 1958... Eh bien je viens d'apprendre deux choses (de plus) : la première "exposition universelle" s'est tenu à Londres en 1851 (dit-on) et il s'en est tenu une en 1998 à Lisbonne, sur le thème "Les océans, un patrimoine pour l'avenir". Alors, bien sûr, j'ai voulu en voir plus.
Un quartier entier s'est construit à cette occasion dont deux des éléments majeurs sont le Pont Vasco de Gama (un second pont sur le Tage en amont de celui que j'aime tant) et une tour du même nom malheureusement en ce moment en travaux dans le but d'en faire un hôtel 5 étoiles ...




Le pavillon le plus visité est celui des sciences. Sauveront-elles les océans? L'histoire nous le dira.




Le plus spectaculaire est certainement le pavillon du Portugal et sa célèbre dalle de béton incurvée. Pas de rapport direct avec les océans, mais le décor de nombreuses "photographies officielles".




Un de mes endroits préférés : le "jardin d'eau". C'est non seulement joli, reposant, peu visité, mais y est inscrite sur l'un des murets la citation tirée de l'oeuvre de Virginia Woolf The Waves :

The bird flies,
the flower dances,
but I hear always the sullen thud of the waves.




L'eau est omniprésente dans ce quartier si différent des autres et redonne un peu de vie au verre et au béton.




Etape incontournable pour les visiteurs, le centre commercial Vasco de Gama (lui aussi). On peut regretter qu'on ait un peu oublié Magellan... Et pourtant. Il a certes rapporté moins d'argent au pays mais a apporté beaucoup à l'humanité en faisant le tour du monde en bateau (même s'il dût y laisser la vie).




Intéressons-nous un instant à l'architecture : ledit centre est flanqué de deux tours de verre supposées être en forme de caravelles et qui sont du meilleur effet.




Et surtout sur une des terrasses du centre se trouve un charmant restaurant...




Vue sur la Tour Vasco de Gama et une gigantesque salle de spectacle dans laquelle doit se produire le 7 octobre prochain Léonard Cohen. Pas de chance, je serai sur la route du retour.




Même si certaines sculpture ne plaisent pas à tous, l'ensemble est vraiment intéressant.




La gare, supposée représenter vagues et palmiers est un chef d'oeuvre de métal et de verre. Bon, le beau temps n'est pas étranger à mon émerveillement : la même chose sous un ciel plombé et un crachin frisquet venu de l'Atlantique doit avoir moins de charme...




Dernière image (ou presque) le casino (je ne vois pas le rapport avec les océans, mais on va encore dire que je fais du mauvais esprit) : un cube de verre noir dans lequel se reflète arbres et bâtiments voisins. Etonnant.




Je gardais le meilleur pour la fin : il y a aussi une marina, d'ailleurs il y en a tout au long du Tage. Lisbonne est vraiment une capitale de navigateurs. Les bateaux y sont bienvenus, qu'ils arrivent de l'autre côté de l'Atlantique, qu'ils se préparent à traverser ou tout simplement, comme nous, qu'ils y fassent une escale prolongée.



mardi 25 septembre 2012

Musée de l'électricité!


Une des premières choses qu'on remarque au fil du Tage , c'est cette centrale électrique qui, on le voit vite, n'est plus en activité depuis des années. C'est un de ces bâtiments industriels (comme la Tate Modern à Londres) réhabilités avec succès à des fins culturelles.




En mettant pied à terre, on est accueilli par un heureux mélange de bâtiments impressionnants et de végétation sympathique (non, non, ce ne sont pas des cocotiers mais de beaux palmiers tout de même).




Je passerai sur les détails techniques, et pour cause, je n'y comprends rien.  Mais on n'est pas obligé de comprendre pour aimer. Le musée est fort bien fait, les machines en bel état et de petits personnages rappellent que certains ont travaillé dur dans ce qui semble à présent un décor agréable.










La centrale a fonctionné et fourni de l'électricité à la ville de Lisbonne de 1909 à 1951, servant encore quelques années de centrale de réserve. Elle a définitivement cessé toute activité dans les années soixante-dix.
Le musée abrite aussi un étage consacré aux grands noms de l'électricité (Ampère, Volta, Edison, Ohm, etc...) Je n'ai retenu que Faraday dans son petit atelier de génial découvreur! Sans doute à cause du décor d'ailleurs...





Pour ce qui est des expériences présentées, genre Palais de la Découverte ou Cité des Sciences, je suis restée, bien sûr fascinée par cette sorte d'arc électrique (désolée pour l'indigence des termes techniques...)




Le décor est aussi beau dans sa version "intérieur avec vue sur le Tage" qu'à l'extérieur où nous attend un sympathique bar...



"Amo Te Tejo", c'est son nom, est une charmante déclaration d'amour au Tage que de confortables fauteuils et une généreuse Happy Hour qui commence à 16 heures vont nous convaincre de faire nôtre.




Pour 4 euros, on me servira une Caïpirinoshka (vodka + ananas frais et glace mixés) qui finira de me convaincre que Lisbonne et ses bords du Tage sont vraiment un endroit délicieux.




Cheers!

dimanche 23 septembre 2012

Au fil du Tage

Et nous voici partis de bon matin de Doca de Bélem - pas vers le large, les Canaries et les Antilles, non, en remontant le Tage, en direction de Doca de Alcantara, une des marinas plus proches du centre ville. Bélem, c'est le quartier emblématique de Lisbonne qui évoque les grandes découvertes. C'est d'ici qu'est parti Vasco de Gama qui a ouvert la "Route des Indes" et a apporté au Portugal toutes sortes de richesses. Il fait beau en cette fin septembre et la lumière met en valeur le monument, sorte de caravelle de pierre à bord de laquelle sont pour toujours représentés les navigateurs (Padrão dos Descobrimentos)




Bon, tant pis, on part dans l'autre sens, vers les nombreux bars et restaurants situés au bord du Tage où se retrouvent les Lisboètes et les touristes (qui hélas souvent n'ont pas le temps de flâner).




Et nous voici sous ce Pont du 25 avril que j'aime tant (sans doute parce qu'il me fait penser à San Francisco). C'est à la fois impressionnant et excitant.




Personne n'échappera à la Nième vue de l'ouvrage métallique au pied duquel quelques dauphins semblent jouer. Allez, pas de sentimentalisme, des dauphins nous en avons vus beaucoup aux Antilles (et même à Weymouth une fois lorsque nous naviguions sur la Manche!!!). C'est sûr, nous en reverrons un jour...




La marina Doca de Alcantara se trouve derrière une partie du port de commerce, très actif, même si aujourd'hui, les "girafes" sont au repos.




Nous pensions, en quittant les Caraïbes, nous être débarrassés des paquebots de croisière... Eh bien non, il sévissent aussi de ce côté de l'Océan Atlantique! Enfin, celui-ci est de taille "humaine"...




L'entrée dans Doca de Alcantara se fait sur une mer d'huile et, dans son genre, vaut l'arrivée dans une crique lointaine. Ici au moins, la ville va s'offrir à nos yeux et à nos envies de citadins impénitents, mais sous un climat encore agréable.




Voici la vue une fois amarrés : je l'ai mon "Golden Gate", et tant d'autres choses!




Entre Lisbonne et moi, ça a été le coup de foudre, et depuis 2 mois je rêvais d'y revenir. Pas assez de temps pour partir vers le large, mais de quoi découvrir des centaines de petites rues, de lieux sympathiques, etc, etc... Ca y est, j'y suis, il fait un temps superbe, je ne suis pas déçue.

dimanche 16 septembre 2012

"Hybrid"? Vous avez dit Hybride?

Nouveau départ, nouvelle voiture. Oh, rien de "flashy", mais pour la première fois quelque chose qui polluera moins notre pauvre planète : une voiture fonctionnant tantôt à l'électricité, tantôt au Sans Plomb. Bon, c'est plutôt satisfaisant quand on démarre à l'électricité le matin dans Paris - déjà pas de bruit, et une consommation nulle (donc, pas de particules et autres déchets, c'est le pied!)
En plus, il faut bien le dire, elle n'est pas plus laide que les autres... le "bleu sidéral" peut-être?


 








Et nous voici partis sur l'autoroute en direction de Lisbonne avec non seulement l'intention de polluer moins, mais aussi celle de consommer beaucoup moins.




Passons les Landes avec le clin d'oeil à l'Océan au passage près de Bilbao,







Puis les forêts de pins des Pyrénées  et les inattendues dents rocheuses qui séparent le Pays Basque de la Castille. Superbes!



Les champs de tournesols si jaunes lors de notre passage en juillet sont devenus noirs - sans doute l'heure de la récolte des graines pour l'huile à venir...




Mais bien sûr ce qui nous attend au bout du chemin, c'est notre cher bateau, fidèle au poste, vaillant et prêt à repartir après sa traversée de l'Atlantique. Quel plaisir de remettre pied à bord! Pas pour assez longtemps, bien sûr, et pas sous les latitudes clémentes de la Caraïbe, mais c'est mieux que rien.


 

Allez, nous profitons d'un nouveau coucher de soleil; pas inoubliable, mais bien joli quand même.




Bilan de l'opération : 135 € de carburant au leu de 180 (en dépit de l'augmentation de 7% en Espagne!!!) Peut-êre pas grand chose, mais ça fait chaud au coeur bien plus qu'au portefeuille!