lundi 30 janvier 2012

Union sacrée?

Union sacrée par moi comme la plus charmante des Grenadines!
Le mouillage de Clifton est un endroit privilégié, avant tout par la gentillesse des gens du pays qui essaient de gérer la présence de bateaux en nombre croissant, pour le plaisir et la sécurité de chacun (ils ont d'autant plus de mérite que tous n'ont pas un comportement exemplaire).
Le premier soir, nous sommes arrivés de Grenade à la tombée de la nuit : ils nous ont fait une place au ponton de ravitaillement en eau et le lendemain matin nous ont trouvé un mouillage sûr et superbe.
Et donc, voici le lever du soleil (pour changer) sur le paisible mouillage de Clifton.



Quant à la vue qui s'offre à nous à la mi-journée, elle est tout bonnement stupéfiante.
Cet îlot, appelé Green Island, n'est pas désert! Nous sommes allés voir à pied (il y a entre 80 et 20 cm d'eau de profondeur pour y parvenir) et nous y avons vu une sorte de cabane, un fût pour la récupération de l'eau douce... bref, un robinson (ou un ermite) y habite. Ce n'est pas le lieu le plus laid que je connaisse!!



En regardant légèrement vers la droite, nous avons une vue panoramique de Palm Island : superbe plage de sable blanc, cocotiers, tout y est.



Cet endroit est le paradis des "kite-surfers" : un vent soutenu et régulier sur un plan d'eau protégé par une vaste ceinture de corail, le bonheur!



Et sur cette barrière de corail qui protège le mouillage de Clifton, un homme, il y a de cela une dizaine d'année, a décidé d'utiliser les milliers de coquilles de lambis (ou conques) rejetées par les pêcheurs pour faire de ses mains une île artificielle et y construire un petit bar (Happy Island Bar, bien sûr) où il fait bon se retrouver pour un rhum punch en regardant le soleil se coucher.



Il n'y a pas à dire, Union n'a rien à envier à ses célèbres voisines que sont les Tobago Cays ou Moustique. Mais il ne faut surtout pas le dire trop fort, le lieu y perdrait son âme.

samedi 28 janvier 2012

De Grenade aux Grenadines

A peine quittée la marina de Port Louis qu'au détour d'un promontoire se profile un de ces redoutés "bateaux de croisière" (2000 ou 3000 personnes se déversant au même endroit pour quelques heures...) Nous y avions jusqu'à ce jour échappé et les avions presque oubliés... Mais non, ils sont toujours là!!



Qu'importe, nous poursuivons notre route le long de la côte ouest de Grenade et passons devant le village de pêcheurs encore préservé de Gouyave. Un beau souvenir tandis que nous quittons Grenade à regret.



Avant d'arriver aux Grenadines, on passe devant Diamond Rock et l'Ile Ronde (qui ne l'est pas du tout) : deux terres arides où seuls quelques pêcheurs s'aventurent.



Puis vient Carriacou, la première des Grenadines en venant du Sud. Nous y avons déjà fait escale, c'est charmant, mais profitant du beau temps nous décidons de remonter jusqu'à Union, passant des Grenadines de Grenade à celles de Saint Vincent. Géographiquement parlant, ça n'a pas beaucoup de sens, mais administrativement parlant, nous quittons un pays pour un autre et il nous va falloir remplir les formalités policières et douanières de rigueur...



Union est une si jolie île que nous sommes prêts à toutes les tracasseries administratives. Et puis la météo ne s'annonce pas excellente pour les jours à venir (vents forts et contraires, mer agitée à forte...) et il fera bon y faire escale.



J'en profite pour confirmer que les Grenadines sont certes superbes, pour certaines ceinturées de barrières de corail et ourlées de plages de sable blanc avec cocotiers, mais ce sont avant tout des îlots volcaniques, ce qui leur donne, c'est sûr, un autre relief. Il ne s'agit que rarement de bancs de sable corallien posés sur la mer, mais qui s'en plaindrait?

mardi 24 janvier 2012

Ce n'est qu'un au revoir...

Nous avons donc quitté le Grenada Yacht Club pour cause de tournoi de pêche au gros : ce ne sont pas des balivernes! Ce matin au réveil, les pontons du GYC se sont remplis de bateaux à moteur qui dès demain vont partir à la recherche d'un hypothétique marlin bleu (record à battre : 300 kg!!)



De notre côté, le breakfast au restau de la marina semble avoir du succès.



Moi, je préfère le petit bout de plage déserte ( ou presque... au large on aperçoit un gros yacht qui semble-t-il n'a pas trouvé de ponton à sa taille ou a voulu faire des économies!!)



Economies ou pas, il y a des propriétaires de megayachts qui ont un certain sens de l'humour. Voici l'annexe de l'un d'eux dont le nom m'a amusée!! (traduction rapide : "qu'est-ce qu'on en a à f----e!")



La journée (et notre séjour à Grenade) ne pouvait pas mieux finir que par ce coucher de soleil d'anthologie!


Demain, départ pour les Grenadines...

lundi 23 janvier 2012

Port Louis

Ce matin, au réveil, notre paysage a changé... Nous sommes passés non pas de l'autre côté du miroir, mais de l'autre côté du "lagoon", à Port Louis.
Au premier coup d'oeil, rien ne ressemble plus à une marina qu'une autre marina. Bon, d'accord. Et puis après avoir vanté la simplicité et l'accueil chaleureux du Grenada Yacht Club, pourquoi être passés du côté des "grands yachts"?
En premier lieu, parce que les pontons dudit yacht club ont été réquisitionnés pour un tournoi de pêche au gros qui voit arriver depuis hier des bateaux des îles environnantes (Trinidad surtout, mais aussi Sainte Lucie, Martinique et même Guadeloupe). Ensuite parce que, profitant de ce départ forcé, nous avons décidé, avant de poursuivre notre route, de passer quelques jours dans ce qu'on nous promet être une des plus belles marinas des Caraïbes.



Vu de derrières, les "mégayachts" sont presque plus impressionnants encore... Mais là ne réside pas le charme du lieu.



Dès l'arrivée, les bureaux de la capitainerie ne manquent pas d'allure.



Les jardins tropicaux qui entourent plusieurs petites boutiques (rien de vraiment utilitaire, naturellement) sont luxuriants - c'est un plaisir de s'y balader à pied.



Quant à la piscine, elle est bien tentante elle aussi.



Allez, pendant deux jours on va se faire plaisir! Et demain on va aller jusqu'à ce qu'ils appellent la "plage privée", si le soleil continue à nous à nous gâter.

jeudi 19 janvier 2012

Bateau... sur l'eau...

Elles sont belles à Grenade les barques locales, simples, colorées, de bonne tenue le long des côtes pour aller à la pêche.



Le yacht club local en abrite quelques-unes mais surtout les bateaux à voile ou à moteur des gens du pays ainsi que quelques visiteurs dont nous avons la chance de faire partie. L'ambiance y est détendue et chaleureuse. C'est une jolie escale.



Depuis deux ans cependant s'est construit dans le même abri côtier appelé "Lagoon" (où fut un temps les plaisanciers venaient mouiller gratuitement) une marina destinée aux "megayachts". Jusqu'à présent, on ne les voyait guère qu'aux Bahamas ou à Saint-Barth, mais cette année, ils ont fait leur apparition en masse!!! Et voici ce à quoi ressemble le "ponton des grands yachts"...



Pour ne citer que le premier de la rangée, il s'appelle Alfa Nero, 82 m de long, 2 moteurs de 4680 chevaux. C'est le N° 53 de la liste des top 100 plus grands yacht du monde. J'ai aussi eu la curiosité de regarder les tarifs de la marina : environ 900 € par nuit (est-ce que ça comprend l'électricité?)
En tout cas, la nuit, ils rivalisent de lumières...



Et cela m'a rappelé un des plus curieux bateaux rencontrés il y a 2 ans en Guadeloupe. Son nom "A" (quelle simplicité!) et son design (Philippe Starck, eh oui!) ne pouvaient laisser indifférent...



En cherchant dans le top 100, j'ai trouvé qu'il était N° 15 : 119 m de long, 2 moteurs de 6000 chevaux, une réserve de 757 000 litres de fuel, une cabine de propriétaire, 6 cabines d'invités (14 personnes) et 42 membres d'équipage!!

Qui a parlé de crise?

vendredi 13 janvier 2012

Une traversée mouvementée

La traversée Trinidad - Grenade (80 milles = 150 kms) n'a pas l'air de grand chose sur la carte, mais la réalité est toute autre et on attend toujours la fenêtre météo la moins mauvaise pour partir... Ce fut enfin le cas lundi dernier.
Un des grands plaisirs du trajet (avec l'espoir que la traversée sera agréable), c'est l'escale à Scotland Bay. En effet, après les formalités de police et de douane, on a droit à 24 h d'escale au nord de Trinidad, dans cet endroit sauvage et bien protégé, qui fait gagner 1 heure sur la traversée et permet, en général, d'arriver de l'autre côté avant la nuit.



C'est un endroit superbe dont on ne saurait se lasser : solitude, calme et nature préservée. C'est magnifique.



Pas de plage mais des rivages assez escarpés couverts de forêt tropicale abritant singes hurleurs et chauve-souris voleuses de bananes!! Non, non, je ne plaisante pas. Nous n'avons pas vu de singes, hélas (ce sont de tout petits animaux et, cachés dans les feuillages, ils ne sont guère visibles). Par contre, il faut tirer les rideaux des panneaux de pont car les chauve-souris sont bien là et si elles s'introduisent dans le bateau à la recherche de fruits dont elles ont depuis longtemps compris qu'il était facile d'en trouver dans les bateaux, c'est le bazar!!



Ceci ne nous empêche pas de prendre un petit rhum punch au coucher du soleil. Le ciel s'éclaircit, la mer est calme, le moral est au beau fixe.
Hélas, pendant la nuit, de fortes rafales de vent me réveillent et à 4h30, au moment du départ, je ne suis pas trop tentée d'aller voir de l'autre côté comment est la mer. C'est assez facile à imaginer... Alors, sacrifice suprême, nous allons attendre une journée supplémentaire à Scotland Bay.
Vers 17h, quatre autres bateaux nous rejoignent. Peut-être ont-ils, eux aussi attendu que les vents se calment. Ce ne sera pas une traversée en solitaires...



Mercredi matin, on y va : pour changer, lever de soleil sur la côte nord de Trinidad et sur un de nos compagnons de route. Disons-le franchement, le vent n'est pas très fort mais il est contraire et la mer dont les creux de 1,5 m à 2 m nous attendent, n'est pas effrayante, mais on sait que la traversée sera un peu plus longue et moins agréable que prévue. Tant pis, c'est parti!



13 heures plus tard, coucher de soleil à l'arrivée sur Grenade. Nous aurons du mal à arriver au port avant la nuit mais pas de souci, on connaît bien le coin et les amis nous attendent.
Nous serons au ponton d'accueil vers 19h, bien contents de pouvoir fêter ça tous ensemble.

vendredi 6 janvier 2012

Encore un petit tour...

Il ne sera pas dit, avant de quitter Trinidad, que nous n'aurons pas visité les endroits les plus difficiles d'accès. La pointe nord-est de l'île est à l'écart des sentiers battus, il faut traverser toute l'île en voiture, et en bateau, c'est plus difficile encore d'y accéder : vents et courants contraires, pas d'abri, houle par le travers, on hésite... Et pourtant c'est beau, c'est sauvage et encore préservé. C'est un refuge pour les tortues luth (leatherback turtles) qui viennent pondre la nuit en été sur ces rivages peu fréquentés.



Les estuaires de petites rivières servent de refuge aux pêcheurs locaux.



Les plages sont immaculées mais les vagues y déferlent. Heureusement, c'est trop loin pour les surfeurs, trop agité pour y mouiller et personne n'a songé à y installer le moindre parasol!



Si on remonte ne serait-ce que de quelques mètres la rivière, on se trouve vite dans un paysage de forêt tropicale...



Les habitants par endroit ramassent le bois mort et les branches rejetées par la mer pour que les tortues puissent trouver, après leur longue course, un lieu de ponte favorable.



Quel dommage qu'il faille quitter l'île avant la saison de la ponte, mais il faudrait attendre au moins 5 mois... Peut-être en croiserons-nous sur d'autres îles, plus tard?

mercredi 4 janvier 2012

Avant-première


Eh oui, on a beau être aux Caraïbes coupés du reste du monde, on en reste pas moins cinéphile et quand par extraordinaire sort autre chose qu'un stupide film d'action, on se précipite!!
J'avais comme tout un chacun entendu parler du roman Millenium auquel j'avais jusqu'à ce jour refusé de m'intéresser. Mais voici qu'une amie américaine m'offre le premier tome The Girl with the Dragon Tattoo. Si cela ne s'était pas passé en Suède, je n'aurais pas attaqué les 800 pages du livre, mais le décor était attirant. Et puis les personnages aussi - pas de policiers, pas de crime (au début en tout cas), un journaliste d'investigation flanqué d'une étonnante et attachante assistante... Larsson traite de délits financiers et de machisme (doux euphémisme). Tiens, tiens, décidément, même un best-seller peut avoir quelque intérêt.
Et pour une fois, le film de David Fincher (Seven, Fight Club, The Social Network, ...) sort à Trinidad avant de sortir sur les écrans parisiens!! Alors je ne me suis pas privée. Je n'ai pas vu le film suédois sorti il y a quelques années mais celui-ci est assez réussi : les acteurs principaux sont convaincants (surtout l'assistante du journaliste), il y a quelques différences entre le roman et le film mais ce dernier reste fidèle à l'esprit, c'est bien ficelé et la musique accompagne efficacement l'ensemble (ne surtout pas sortir avant le générique de fin, moins percutant que celui du début, mais j'aime la dernière chanson)
Enfin, je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui iraient voir le film.

mardi 3 janvier 2012

Mosaïque

En guise de transition entre mes digressions culinaires et les prochains paysages de nos dernières balades à Trinidad, voici quelques instantanés, au hasard, de la vie quotidienne.

Et d'abord le marché de Port of Spain : un grand marché couvert qui déborde, bien sûr, de part et d'autre sur les voies d'accès (tous les petits producteurs locaux de fruits et légumes) - choix et prix bas garantis.



Au long des routes, des boutiques minuscules offrent toutes sortes de produits de fabrications artisanales, ici des flacons de "chutneys" (ces fameux condiments aigre-doux souvent très épicés) pour tous les goûts (mangues, concombres, noix de coco, tamarin,...)



Et au détour du chemin, l'influence indienne apparaît, en architecture comme en cuisine, dans la vie spirituelle comme dans celle de tous les jours. C'est un des aspects les plus fascinants de Trinidad pour moi qui reste une inconditinnelle de l'Inde.



Et au bout de la route, enfin, d'une route, ce petit village de pêcheurs dont quelques terrasses (parfois ouvertes aux visiteurs pour déguster la pêche du jour) s'ouvre sur la plage où les barques sont tirées à l'ombre d'arbres majestueux.



Trinidad, c'est aussi tout ça, c'est pour ça qu'on aime et qu'on a du mal à repartir...

lundi 2 janvier 2012

Trini cooking

Alors qu'en ce moment tout le monde a du mal à se remettre du foie gras, de la dinde, de la bûche, sans parler du champagne qui a coûlé à flôt, il me vient l'envie, à contre-courant (ha ha), de présenter les plats qui ont fait notre plaisir à Trinidad. Quelle idée!

Et pourtant il va de soi que la cuisine locale existe, qu'elle est haute en couleur (et en saveur), et que ce serait vraiment dommage de la passer sous silence.

Ici tout commence le matin non pas par un café/croissant (introuvables), ni même par un English breakfast (réservé aux gens qui ont le temps et ne se sont pas vraiment adaptés à la gastronomie trinidadienne), mais par des "doubles" achetés à un marchand de rue (ils sont légions en ville ou le long des routes). Il s'agit d'une sorte de sandwich de "pain" local (bara) garni de pois chiches (chick peas) recouverts de toutes sortes de condiments aigre-doux (chutneys) et surtout de sauce pimentée forte (pepper sauce). Dès le matin, ça met en forme! Et puis personne en dehors des habitués n'a jamais pu (ou rarement) s'y risquer sans en faire couler sur son Tshirt ou au mieux sur ses sandales...



C'est ainsi qu'avant-hier j'ai préféré goûter un (ou une?) "sahina", sorte de beignet (fritter) aux branches de dachine (tubercule brun foncé dont la forme et la taille rappellent le céleri rave). C'est surprenant le matin mais finalement très bon surtout après avoir fait quelques kilomètres en voiture et attendu 10 heures du matin pour tenter l'expérience.




Ce genre de petit déjeuner permet souvent d'attendre le début de soirée et le dîner! Mais les plats qui suivent peuvent bien entendu se consommer au déjeuner. Et on ne peut pas passer par Trinidad sans y goûter.

Sur la côte nord de Trinidad, en arrivant sur la plage de Maracas (une des plus belles, des plus grandes et des plus populaires de l'île) fleurissent les étals proposant "Bake 'n' Shark" : traduction rapide sandwich au requin! Le poisson n'est pas partout du requin, il est recouvert de toutes sortes de crudités (tomate, concombre, poivron, salade) et bien sûr de sauces et condiment plus ou moins relevés, au choix. L'ensemble se révèle, comme pour les "doubles", assez difficile à manger sans débordements...



Oui, oui, j'ai essayé aussi, mais en trichant un peu, avec une assiette...




Autre grande spécialité des Caraïbes (pas seulement de Trini) à l'étiquette trompeuse, le "roti" (sans accent circonflexe, bien sûr) : à l'intérieur d'une sorte de crêpe soigneusement repliée et fermée, on trouvera un curry de poulet, de boeuf, de poisson. Ce n'est pas particulièrement léger, mais c'est très bon. C'est surtout bien meilleur qu'un Big Mac!!




Ces plats servent souvent de repas à eux tout seul. Comme dans beaucoup de pays influencés par les anglo-saxons, pas de hors d'oeuvres au quotidien (de la soupe éventuellement, mais sous ces climats...), les légumes font partie du plat ou se réduisent à des salades, le fromage n'existe que parce que les Anglais et les Néo-Zélandais ont des surplus de Cheddar à exporter mais il ne se mangera pas vraiment au repas, quant au dessert, là encore on trouvera des glaces (les meilleures sont les sorbets à la noix de coco faits maison), des gâteaux (au chocolat, à la noix de coco, à la banane, ...) et surtout, pour nous (car les gens du pays ont des coutumes fort différentes des nôtres et en mangent rarement à la fin du repas), une profusion de fruits qui sont les bienvenus après ces plats épicés : mangues, bananes, fruits de la passion, ananas, caramboles ("star fruit" car une fois coupé en rondelles celles-ci ont la forme d'une étoile), quénettes (inexportables), corossol aussi appelé "soursop" et goyaves (meilleurs en jus), pastèques, papayes (qu'on peut aussi manger en hors d'ouvre, comme le melon, mais avec quelques gouttes de citron vert), etc...
Encore faim? Non! C'est bon de terminer sur une note de fraîcheur.