dimanche 26 juin 2011

Retour à Trinidad

Il y a environ 85 milles ( environ 150 km) de Grenade à Trinidad, mais à l'aller comme au retour, c'est souvent un passage difficile, imprévisible et tout de même assez long (de 13 à 19 heures de mer)
Nous voici donc au lever du jour laissant l'île de Grenade derrière nous. En dépit d'une météo optimiste, ce lever du jour semble un peu menaçant... Ce pendant la mer n'est pas trop agitée, le vent est favorable, c'est parti!


Là, ensuite, les choses se sont un peu gâtées et la houle ne me permettait plus guère de prendre des photos. Seule satisfaction (non négligeable), il ne pleuvait pas.
A quelques 35 milles de Trinidad, on aperçoit la première plateforme pétrolière et son "chien de garde" (le bateau qui empêche quiconque de s'en approcher). Nous sommes à plus de la moitié du chemin, la mer se calme et il fait plutôt beau.


Mais cela n'allait pas durer jusqu'à l'arrivée où nous avons de nouveau subi une houle désagréable, tant est si bien que nous avons mis près de 16 heures pour traverser et sommes arrivés à Trinidad de nuit. Aucun danger, nous connaissons bien l'endroit et le GPS nous guide mètre par mètre. Par contre, pour les photos... c'est moins facile!
Alors voici Mary James arrivée à la marina le lendemain matin, bien au calme, dans un décor familier, à deux pas d'une des plus agréables piscines de la Caraïbe. On est bien contents.


Et on arrose bien sûr cette arrivée avec nos deux jeunes compagnons de voyage, Maxime et Thomas, de courageux Bretons : ils ont fait cette traversée sur un bateau de 8,50 mètres! Mais ce n'est rien, ils sont aussi venus de Bretagne et ont traversé l'Atlantique sur ce petit bateau, alors Grenade - Trinidad, c'est de la plaisanterie.



Bravo les jeunes et tchin-tchin!

dimanche 19 juin 2011

Bye Bye Grenada!

Le temps est venu de repartir, et comme à chaque fois, c'est plein d'émotion. On laisse des amis, des vrais... C'est la règle du jeu, rien n'est acquis une fois pour toutes, ça se concrétise juste un peu plus souvent que dans la vie "normale"...
Une dernière image de Mary James au Grenada Yacht Club : telle elle se trouvait à l'arrivée, telle elle se trouve au moment de partir :



Un dernier tour autour du "Lagoon" si beau à cette saison :





Et surtout un dernier sourire du Dockmaster, le sympathique Keeron , irrésistible... Oui, nous reviendrons l'an prochain, on ne laisse pas tomber ses amis.


A bientôt, Keeron!

vendredi 17 juin 2011

True Blue Bay (Grenada)

C'est vrai qu'on a un peu tendance à s'incruster à Grenade... Mais ce n'est pas complètement sans raison. C'est vraiment une île magnifique et les baies du sud offrent des dizaines de mouillages plus ou moins sauvages mais tous bien agréables.
Alors commençons par Prickly Bay connue sous le nom de l'Anse aux Epines... Rien de très épineux, mais un délicieux bar-restaurant du nom de "De Big Fish", toujours dans un décor d'opérette tropicale. Même si c'est un peu convenu, voire stéréotypé, on ne s'en lasse pas.



Passant d'une baie à l'autre, on longe des rues calmes et résidentielles aux villas cossues et aux jardins superbes



et voici le but de notre promenade : True Blue Bay la bien nommée - bleu le ciel, bleu l'océan, allergiques au bleu s'abstenir!



Bien sûr on y accède surtout par la mer et là encore un bar-restaurant accueille le navigateur heureux pour quelques heures, jours, ou comme nous, semaines, de mettre pied à terre dans un endroit reposant : presque l'illusion du grand large sur une mer d'huile...



Et l'endroit réserve d'autres surprises encore comme cette minuscule plage déserte.



C'est vrai qu'il va falloir continuer à descendre vers le sud mais on profite encore de ces derniers jours avec délectation.

vendredi 10 juin 2011

St David's (Grenada)

Quand je pense qu'il y en a qui ne savent pas à quel saint se vouer! Ici, on a le choix! Après St George's, voici St David's, et ça n'est pas désagréable non plus...
Au premier abord, c'est une baie classique sur la côte sud de Grenade : tous les ingrédients sont là, cocotiers, petit bar sur la plage, petit bateau pour faire joli, rien à redire, on aime.



Bien sûr, on ne se contente pas de ça, et après un déjeuner de poisson grillé et de 'pork chops' au Barking Barracuda (c'est le nom du restaurant), on veut en voir plus. On suit donc le chemin qui borde la rive est, un bien agréable chemin d'ailleurs...



et là on tombe sur Bel Air Plantation, en fait, un charmant hôtel comprenant une réception enfouie dans une luxuriante végétation

et d'adorables bungalows de style caribéen eux aussi noyés dans la végétation. Un endroit où il fait bon vivre à l'écart du monde dit civilisé...


Mais c'est plus loin encore que nous voulons aller : nous cherchons le chemin qui mène à La Sagesse!!! Ha! Ha! Ha! Il s'agit en fait de découvrir une des plus jolies plages de Grenade qui porte ce nom si évocateur, peut-être parce que l'endroit ne se laisse pas approcher facilement, peut-être parce que nombreux sont ceux qui l'ignorent par manque de curiosité ou manque de courage (il faut marcher un bon moment, mais le spectacle vous récompense grandement de votre effort)



Et voilà. La Caraïbe sait encore réserver de belles surprises à ceux qui ont la chance de pouvoir s'y attarder.

mardi 7 juin 2011

St George's (Grenada)

En ce début juin, au yacht club, les flamboyants sont en fleurs. Quelle explosion de couleur!Un spectacle de plus dont je ne me lasse pas.



Mais nous sommes à deux pas de la ville et de son fameux "carénage" (une sorte de vaste étendue d'eau où venaient jadis les bateaux charger et décharger leurs cargaisons), à présent assoupis sous un soleil de plomb.



Bien sûr, encore les vestiges de nos amis britanniques (nous avons ferraillé dur dans ces îles et là, ils ont gagné!)



Une des "attractions" de la capitale, c'est le Sendall Tunnel qui relie le carénage au centre ville actuel. C'est un étroit boyau qui relie les 2 parties de la ville. Il est à sens unique, bien sûr, et réservé aux voitures. Mais voilà, si on ne prend pas ce tunnel il y a un escalier de quelques 200 marches à gravir ou le tour de la colline à faire à pied... Alors, bien sûr, l'exercice consiste pour tous (du policeman à l'employé de bureau en passant par le touriste affranchi) à prendre le tunnel à pied avec les voitures... émotion garantie! Mais rassurez-vous, tout le monde connaît la règle du jeu et voitures et piétons font bon ménage.




Ca vaut le train fantôme, dans une version plus urbaine!

samedi 4 juin 2011

Grande Anse (Grenada)

Il est une habitude que nous n'avons guère trouvée qu'à Grenade, c'est celle du "rabatteur" dans les taxis collectifs appelés également bus. Il s'agit d'un associé du conducteur qui interpelle le passant dans l'espoir que ce dernier va prendre le bus (tout ça pour la modique somme d'environ 0,50 € par personne) et lorsque ce rabatteur aperçoit un européen (supposé être un touriste, bien sûr), il l'interpelle en lui demandant :"Grande Anse? Grande Anse?" Nous l'avons entendu si souvent qu'il faut comprendre pourquoi ce lieu est censé être la destination de tout un chacun ou presque.
A vrai dire, Grande Anse est la plus belle (en tout cas la plus grande) plage de Grenade, à quelques minutes de la capitale et du yacht club. Il est plus facile (et plus agréable) pour nous cependant de prendre l'annexe et d'y aller par la mer. Et là, bien sûr, il faut se rendre à l'évidence, c'est très joli.


A cette saison, même au weekend, la plage n'est pas assaillie par les hordes de touristes ou d'habitants de l'île d'ailleurs...



Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un lieu paradisiaque (de plus)



Et comme toujours, quel plaisir de débarquer sur une "plage déserte" !



La bande de sable blanc s'étend sur des kilomètres...



On comprend pourquoi les "rabatteurs" proposent sans cesse "Grande Anse, Grande Anse"! Et ce serait dommage de ne pas accepter l'offre, pour 0,50€ ...