vendredi 22 mars 2013

Musique, peinture, cinéma...

L'an dernier (enfin, en novembre 2011) - j'ai une notion étrange du temps depuis mon retour des Caraïbes - j'ai eu le plaisir inespéré de voir Patti Smith en "concert privé" à la Fondation Cartier. C'était un évènement tellement inattendu, tellement inespéré, tellement magique car peu nombreux, nous, "public",  étions très proche de la chanteuse qui s'est laissée aller à un échange naturel avec nous. Quel talent, quelle culture, quel humour, quelle énergie! Et parmi les chansons qu'elle nous a fait le plaisir d'interpréter se trouvait une chanson appelée "Beneath Closed Eyes" dont depuis plus d'un an je cherche l'enregistrement.
J'ai récemment fait la connaissance d'un "spécialiste" de la chanteuse et qui cependant n'a jamais entendu parler de ce titre... Qu'importe, le mystère persiste. Peut-être n'était-ce que l'ambiance du moment qui lui a fait interpréter cette chanson qui n'a pas été enregistrée? 




Rien sur internet, bien sûr, juste un indice pictural - ce qui n'a rien d'étonnant quand on connaît le goût de la chanteuse pour l'art. Il s'agit d'un tableau d'Odilon Redon (peintre symboliste de la fin du XIXème siècle, à découvrir, mais ce sera pour plus tard) intitulé "Closed eyes" qui existe en trois versions.










Différentes mais intéressantes car que peut-il se passer sous ces "yeux fermés"? A suivre.

Quand le printemps arrive à Paris, il ne fait pas nécessairement beau et doux encore qu'en début d'après-midi j'ai pu prendre un café en terrasse avant d'aller au cinéma! Quel plaisir! Il s'agissait du film "No"du metteur en scène chilien  Pablo Larrain sur un épisode peu connu chez nous de la vie politique chilienne (la défaite au référendum organisé par Pinochet en 1988 et que contre toute attente, il perdit). Mais soyons franche, j'y suis allée pour revoir Gaël Garcia Bernal (excellent) que je n'avais pas vu dans un rôle aussi puissant depuis les Carnets de voyage de 2004, film dans lequel il interprétait celui qui allait devenir le Che. Quel charisme! Bien sûr on se souvient des Amours chiennes et de Babel d'Iñárritu, de La science des rêves de Michel Gondry, mais il n'y a là rien de comparable, ce qui dans une certaine mesure, montre l'étendue de son talent.




Pour plus de détail voir, comme toujours www.leblogbuster.fr

mardi 5 mars 2013

Deux concerts pour le prix d'un!

Concert au Trianon hier soir : rien à voir avec Versailles (encore que la salle soit belle). Il s'agit d'un haut-lieu de la culture pop pourrait-on dire si ce mot convenait, ce qui n'était pas le cas hier soir. On connaît (ou connaîtra bientôt) mes goûts très éclectiques en musique comme en peinture ou en littérature. Mais le lieu d'abord, à Paris, M° Anvers, on ne s'y attend pas vraiment.



                                      





Premier artiste (guest star) : Jack Savoretti - chanteur guitariste accoustique d'origine italienne élevé à Londres. Beau mélange, beaucoup de talent et d'aisance (on a parlé de Simon et Garfunkel, de Bob Dylan... ) On ne se remet pas vraiment des sixties...




Bien sûr la photo prise sur place avec mon téléphone ne vaut pas celle parue sur internet, mais au moins, c'est la mienne. Une demi-douzaine de chansons. A découvrir si ce n'est déjà fait.







Puis arriva Jake Bugg, à peine 19 ans (mais oui!), apparemment taciturne, mais tellement de talent : guitariste auteur-compositeur, là encore de folk-rock, influencé (bien sûr) par Dylan voire Johnny Cash. Mais quelle force, quelle conviction. Talent reconnu par ses pairs, et non des moindres (Noël Gallagher, Elton John, Lily Allen, et la liste s'allonge de jour en jour)



Là encore ma photo ne pourra guère rivaliser avec celle qui le présente mieux au naturel mais son "light show" était à la hauteur de son talent et le public a apprécié. Une belle soirée.




Et si vous ne connaissez pas, essayez