samedi 12 mai 2012

Visite aux Açores (Suite et fin)



S'il est un élément récurrent du paysage urbain ou villageois à Sao Miguel (comme dans peut-être les autres îles des Açores mais il faudra y faire un autre voyage pour le confirmer), ce sont les églises, monastères et autres couvents. Nous voici temporairement de retour à Ponta Delgada, la "capitale", qui ne compte pas moins de 5 ou 6 églises de ce style pour 65 000 habitants.




L'intérieur permet de découvrir la richesse (un peu voyante peut-être) de ces édifices, probablement  à la mesure de la ferveur des fidèles.

Mais, revenons à une des choses les plus surprenantes de cette île : la culture du thé! Eh oui, des champs de théiers s'étendent sur des kilomètres carrés. S'il ne faisait pas chaud lorsque j'y suis passée, il est vrai qu'il ne gèle jamais sur Sao Miguel, la température ne descend même pratiquement jamais au-dessous de 10°C. Le thé ne demande à l'évidence pas un climat tropical chaud comme je le croyais.




J'ai également appris que le thé se disait "chá" en japonais. Quel rapport? C'est le mot qu'utilisent les gens ici, aux Açores! J'avais bien remarqué que les hôtesses dans l'avion parcouraient les allées en disant "chá" sans pour autant avoir l'air de jouer à quelque jeu que ce soit mais de là à dire que tout le monde ici allait utiliser ce mot pour parler du délicieux breuvage que nos amis britanniques apprécient tant...




Bref, nous avons eu la possibilité de visiter cette usine (pas récente) dont toutes les machines, d'époque elles aussi, fonctionnent encore pour produire un thé, certes peu exporté, mais délicieux sous ces trois "formes" et que nous avons pu déguster (noir, vert ou Orange Pekoe, mon préféré)





Mais les navigateurs ont hâte de repartir avant que le vent ne faiblisse, voire ne tombe complètement. Après tout les Açores ne sont qu'à 800 milles nautiques à peine de Lisbonne alors... pourquoi ne pas y revenir un de ces jours?

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