mardi 1 octobre 2013

Santiago : côte Est / côte Ouest


Les surprises sont nombreuses lorsqu'on décide de se balader seul avec son véhicule sur les routes de Santiago (et de nombreuses îles du Cap Vert) : la plupart de ces routes sont pavées, de tout petits pavés ajustés pour faire une chaussée qui parfois est détériorée et souvent inconfortable. Ce pavage est un souvenir de la colonisation portugaise...




Nous commençons donc par la côte Est, moins protégée peut-être... Des roches sombres, volcaniques, qui ne sont pas sans rappeler les côtes déchiquetées de la Bretagne nord...




De temps à autre une improbable baie offre au navigateur un peu de calme...




et les pêcheurs font usage de ces havres pour y tirer leurs barques à terre.




A l'intérieur des terres restent aussi quelques vestiges de l'occupant portugais, telle cette modeste chapelle aux couleurs vives au milieu de nulle part.




Côté faune, pas de surprises inoubliables (surtout après les singes de Tarrafal) : des animaux domestiques (ici un beau spécimen porcin) - ânes, chèvres, volailles, etc... Il faut qu'ils sachent se contenter de peu pour se nourrir.




Là, un petit "martin-chasseur" qui vit dans les zônes boisées et se nourrit autant d'insectes que de petits poissons et qui, lorsqu'il veut bien s'envoler pour la photo, déploie de superbes ailes bleu vif (ce qu'il a bien entendu refusé de faire devant mon objectif...)




En passant sur la côte Ouest, les paysages ne s'adoucissent pas vraiment : pitons volcaniques et cultures sur les versants humides.




Les paysages sont parfois vraiment impressionnants...




Les pêcheurs tirent toujours leurs barques sur les galets...




et l'habitat est pour le moins très dispersé..




mais aux abords du moindre bourg, ce qui frappe c'est une espèce de frénésie de constructions anarchiques et toujours (ou presque) non terminées : les taxes ne sont pas les même selon que la maison est en voie de construction ou finie, alors le choix est vite fait. Par ailleurs nombreux sont les Capverdiens qui reviennent au pays avec des projets ambitieux après avoir vécu et travaillé à l'étranger mais qu'ils ne pourront pas toujours mener à leur terme. Alors l'impression est curieuse devant ces innombrables maisons "en construction" dont les rez-de-chaussée sont souvent murés...







Le nom "pays en voie de développement" prend tout son sens. Combien de temps cela prendra-t-il dans le contexte économique actuel?

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